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"Directeur de l’institut hospitalo-universitaire de Marseille, Didier Raoult est devenu, au printemps 2020, une idole pour une partie de la population française. En faisant la promotion d’un traitement inefficace contre le Covid-19, le chercheur marseillais a acquis une aura, une stature nationale au point de recevoir, dès le mois d’avril, la visite du président de la République.
Et pourtant, dès cette époque-là, Mediapart révélait déjà deux rapports qui documentaient les méthodes douteuses de Didier Raoult, des arrangements avec la science et un manque d’expertise de ses équipes en épidémiologie.
Plus tard, Mediapart révélait également que les équipes de Didier Raoult prescrivaient de façon sauvage à des patients atteints de tuberculose un traitement expérimental, non testé, qui a provoqué dans certains cas de graves complications.
Ce sont ces deux ans d’enquête que Mediapart vous propose aujourd’hui en vidéo. "
« Ce bel élan s’est fracassé face à la real politique comme on dit. Payan savait qu’il ne pouvait pas être le dénominateur commun pour l’union donc il a poussé pour que ce soit Michèle Rubirola. Face à l’emprise qu’a Payan sur elle, Michèle Rubirola a accepté ce rôle de leurre. Elle ne pensait pas que le Printemps avait une chance de gagner et ce leurre a trop bien fonctionné. A partir du moment où elle a été élue, on a vu qu’elle ne savait pas quoi faire, elle a joué le rôle quelque temps avant de prétexter cette opération pour démissionner. Sauf que Le Monde a éventé cette stratégie, qui n’a été que repoussée »
"Vers 18 h 30, alors que les forces de police peinent à ramener le calme dans le centre-ville, à l’issue de l’acte IV du mouvement des « gilets jaunes ». En fin d’après-midi, des barricades sont dressées, et sur la Canebière, quelques boutiques pillées. Maria est sortie de son travail une heure plus tôt, elle rentre chez elle lorsqu’un tir de lanceur de balles de défense l’atteint à la cuisse."
"Filmée par des riverains, la vidéo montre des policiers frapper un corps à terre. On distingue des CRS en tenue de maintien de l’ordre et des fonctionnaires en jean et blouson, casqués ou le bas du visage couvert d’un foulard, mais porteurs d’un brassard de la police. Une pluie de coups de pied et de matraque s’abat sur la silhouette allongée au sol, éclairée par les lumières orangées de la rue Saint-Ferréol à Marseille, à deux pas de la Canebière. Puis la douzaine de policiers quittent les lieux sans précipitation, devancés par quelques passants qui détalent."
"Dans leurs certificats médicaux, les médecins décrivent un scalp d’une partie du cuir chevelu et un hématome sous-dural. « Je ne dors plus, je ne mange pas, j’ai des migraines, des envies de vomir, je n’ai plus envie de rien », témoigne Maria auprès du Monde, jeudi 2 mai, à la sortie de quatre heures d’audition par les enquêteurs de l’IGPN."