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"Le rapport prend pour exemple le cas fictif de Julie, une Parisienne victime d'un viol, qui après sept ans de procédure échoue à faire condamner son agresseur - «comme dans l'immense majorité des cas». Julie aura déboursé en vain près de 8500 euros pour ses démarches juridiques, dont 6000 euros de frais d'avocat, selon les calculs des autrices. Et cela, sans compter le coût de son suivi psychologique. Les victimes doivent également payer plusieurs centaines d'euros de frais d'huissier pour rassembler des preuves des faits qu'elles dénoncent."
"Si tu ne te voile pas ta fille finira dans une cave et ton est moins que rien parce qu'il ne sait pas se faire obéir d'une femme"
Les fournisseurs d'électricité privé double le prix de l'électricité alors qu'ils l'achètent à un prix bradé qui n'a pas augmenté chez EDF
EDF a l'obligation de fournir 25% de son électricité aux fournisseur privés pour un prix de 42€/MWh et se retrouvent à devoir à acheter à 470€ le MWh sur le marché pour le revendre à ces fournisseurs...
Ce prix bradé est censé permettre aux fournisseurs d'investir pour produire elle-même, ce qu'elles n'ont pas fait...
Pire ! Le surplus est revendu sur le marché privé 10 fois le prix d'achat
Ils semblent aussi inciter les gens à résilier fin d'été pour bénéficier d'un calcul de tarif en leur faveur...
"Créé par la loi Nome en 2010, dans la foulée de la libéralisation du marché pour permettre aux nouveaux fournisseurs de développer leurs propres moyens de production, l’Arenh contraint chaque année EDF à vendre à prix cassé (42 euros du MWh) près d’un quart de sa production nucléaire à ses concurrents. [...] les investissements promis n’ont jamais été réalisés
[...]
Le plus ahurissant, c’est qu’EDF ne dispose pas de cette électricité, puisqu’elle l’a déjà vendue. Elle va devoir l’acheter sur les marchés, au prix fort, pour la revendre à ses concurrents à prix bradé
[...]
Pour pouvoir bénéficier des largesses d’EDF, la concurrence s’était alors engagée à limiter drastiquement les augmentations sur la facture de ses clients. Karim et les milliers d’autres qui ont vu leur note passer du simple au double, apprécieront probablement la force de l’engagement, alors qu’Ohm Énergie, Mint énergie, Iberdrola et des dizaines d’autres"
On est moins tolérant à la violence et tant mieux
Certains sont très lents, voir à contre courant niveau acceptation, c'est indéniable
""Il n'y a pas de processus d’ensauvagement, mais au contraire un processus de civilisation des mœurs, qui est lent, certes. Par exemple, les violences contre les femmes et les violences racistes sont de moins en moins acceptées. Mais les changements de comportements sont très longs". Une baisse de la violence que l'on peut observer via les taux d'homicides, répertoriés depuis le XIIIe siècle d'après le politologue, et qui ont particulièrement baissé en Europe de l'Ouest, y compris en France."
Media:
https://api.arretsurimages.net/api/public/media/vols-avec-violence-ou-menaces/action/show?format=public&t=2020-08-11T16:30:34+02:00
https://api.arretsurimages.net/api/public/media/taux-dhomicides-en-france-de-1990-a-2017/action/show?format=public&t=2020-08-10T19:23:44+02:00
Source:
https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/L-enquete-Cadre-de-vie-et-securite-CVS/Rapport-d-enquete-Cadre-de-vie-et-securite-2019
https://data.worldbank.org/indicator/VC.IHR.PSRC.P5?locations=FR&view=chart
/cloud/public/shaarli/2020-08-13
Le temps de travail français n'a pas besoin d'être augmenté
Un robot ne crée pas plus d'emploie mais augmente la productivité
Avec moins d'heure, on produit plus
« Notre étude montre comment depuis 10 ans sous la pression des actionnaires majoritaires, les entreprises du CAC 40 ont choisi de dédier une part de plus en plus forte de la richesse créée à verser des dividendes à leurs actionnaires plutôt qu’à revaloriser les bas salaires et financer la transition écologique à la hauteur des besoins »,
Non, la grippe n'a pas tué 10 000 personnes l'an dernier en France (et il n'y a pas de bonne raison de vouloir la comparer au covid-19) - Re: Le Hollandais Volant
Non, la grippe n'a pas tué 10 000 personnes l'an dernier en France - Re: Le Hollandais Volant
Merci Timo pour cet instant philosophie de comptoir basé sur l'incontournable référence scientifque qu'est le site secouchermoinsbete, mais revoyons un peu tout ça un peu plus en détails.
431 morts de grippe de moyenne d'après le centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès qui a compté les certificat de décès où la cause du décès est la grippe. (c'est une mesure, c'est une moyenne)
un peu plus 9000 morts imputables à la grippe c'est l'estimation moyenne de la surmortalité annuelle de l’agence nationale Santé Publique France (c'est une estimation, c'est une moyenne, c'est rapporter à l'année une période de 3 mois, c'est de surmortalité qu'il est question)
La même agence indique1:
- 9900 morts liées à la grippe pour l'hiver 2018-2019
- 13000 morts liées à la grippe pour l'hiver 2017-2018
- 14348 morts liées à la grippe pour l'hiver 2016-2017
- 167 morts liées à la grippe pour l'hiver 2015-2016
La méthode de calcul pour obtenir ces chiffres: l'agence évalue le nombre de décès sur un échantillon de 3 000 communes représentant 80 % de la population et l’extrapole sur l’ensemble de la population française, ensuite elle calcule le nombre de décès supplémentaires à ce qui était attendu à travers des données statistiques et à partir de ce chiffre elle estime une proportion qui serait liée à la grippe (on en profitera pour rappeler cette étude parue dans the lancet qui démontre que nos méthodes de calcul du nombre de morts liées à la grippe sont dépassées et sous-estiment la réalité2.)
on a aussi le chiffre de 18.300 morts pour l’hiver 2014-2015 qui correspond à l’excès de mortalité observé, incluant donc les morts de la grippe mais pas seulement. (c'est une observation, ça ne différencie pas la grippe du reste).
Et que fait on des 2500 personnes qui ne sont pas mortes de la grippe grace à la vaccination ? on les compte dans la mortalité ou pas ? (c'est aussi une estimation, c'est aussi une moyenne).
La disparité entre la mesure basée sur le comptage des certificats et les chiffres estimés vient du fait que les morts imputables à la grippe sont souvent indirectes, comme une surinfection bactérienne ou des conditions de santé préexistantes liée au mode de vie ou à l'âge par exemple.
La réalité c'est qu'on ne sait pas combien de personnes meurent de la grippe tout simplement parce qu'on n'est pas en capacité de le mesurer.
On pourrait se poser la question de pourquoi prendre le chiffres de l'année dernière plutôt que celui de 2015-2016 ou que celui de 1918-1919 (estimé à 200 000 morts en France), mais on va plutôt se poser la question de pourquoi vouloir utiliser la grippe comme point de comparaison avec le covid-19 ? À part pour mettre en avant une opinion préétablie, cette comparaison ne fait aucun sens.
On dispose d'un outil adapté avec la surmortalité saisonnière, c'est ça qu'on devrait utiliser si on veut être un peu rigoureux et avoir un peu de précision. C'est d'ailleurs ce qui est utilisé chaque année pour la grippe, et c'est aussi cette mesure qu'on utilise pour évaluer l'impact du covid-193.
on pourrait aussi prendre en compte que dans le nombre de morts imputées au covid-19 une bonne portion sont en réalité imputables à la manière dont le gouvernement a géré la situation avec pour conséquence une surmortalité significative qui était évitable, et à 30 ans de politique qui ont pour ainsi dire détruit l'hôpital public et le service de santé en France.
J'en profite pour rappeler que prendre le nombre de morts comme unique échelle de mesure c'est sans doute la solution de facilité mais ça n'est pas un choix ni très judicieux ni pertinent car il occulte plus qu'il ne révèle. exemple avec la polio ou la maladie de lyme.
Extraits (l'article entier fait 4 pages) :
« À la demande d’Emmanuel Macron, la Caisse des dépôts travaille à un plan pour l’hôpital public. Mediapart en révèle le contenu. Au lieu de défendre l’intérêt général, il vise à accélérer la marchandisation de la santé et sa privatisation rampante. »
« Ce document est le révélateur très net des orientations actuelles en matière de réformes de la santé : nécessité de faire plus de place au privé ; croyance forte dans l’innovation numérique comme solution au double enjeu de la qualité des soins et de la contrainte financière ; responsabilisation et individualisation face au risque. Les quatre points généraux du document ne sont qu’un coup de tampon aux stratégies édictées depuis plusieurs années. Loin de remettre en cause les orientations délétères des réformes conduites depuis plus de vingt ans, ils conduisent à accélérer la casse de l’hôpital public. Ce document n’est pas seulement la marque d’une volonté d’étendre l’emprise du privé au sein de l’hôpital public, il traduit la conception technophile, néolibérale et paternaliste qu’une grande partie des acteurs administratifs et des responsables politiques ont de la santé. »
En parlant des Partenariats Public Privé (PPP) :
« Chaque fois ou presque, les mêmes critiques resurgissent : des contrats opaques et mal ficelés qui donnent tout pouvoir au privé, des surcoûts non contrôlés, un endettement massif à des taux beaucoup plus élevés que si la puissance publique avait assuré elle-même le financement et sur un très long terme, une surcharge financière qui ôte toute marge de manœuvre aux hôpitaux. Sans que le bénéfice du recours au privé n’apparaisse à un moment ou à un autre.
Alors que les expériences passées démontrent l’inefficacité, voire la nocivité de ce type de contrat pour le secteur hospitalier, pourquoi la Banque des territoires propose-t-elle de les remettre en cour ? »
"Un récent rapport de la Cour des comptes européenne publié en mars 2018 montre [...]. Après avoir examiné de nombreux contrats de partenariat privé-public passés dans toute l’Europe, celle-ci a constaté un « manque considérable d’efficience, qui s’est traduit par des retards de construction et par une forte augmentation des coûts », une opacité comptable qui compromet « la transparence et l’optimisation des ressources », une inadaptation de ces contrats de long terme à suivre « l’évolution rapide des technologies ». Sa première recommandation est qu’en l’état du droit et de la pratique, il faut cesser de recourir aux partenariats public-privé, tant que tous les problèmes juridiques et financiers n’auront pas été résolus, compte tenu des « avantages limités » de ces PPP. "
« Alors que l’ensemble des personnels médicaux – médecins urgentistes ou chefs de service – interpelle le gouvernement pour exiger depuis plus d’un an un plan d’urgence pour l’hôpital public, ce dernier répond par une opération de business. Le rôle de la CDC est de mobiliser les fonds nécessaires pour sauver les hôpitaux publics et non de poursuivre les financements qui le tuent comme les partenariats publics/privés. L’État doit effacer totalement les dettes et engager sur les fonds propres notamment les travaux nécessaires pour les hôpitaux existants et rouvrir ceux qu’il a fermés. Ce n’est pas d’hôpitaux dits de campagne ou d’appoint dont la France a besoin ! Enfin, la revalorisation des traitements et des carrières des agents doit être immédiate. »
« Au contraire, la quasi-totalité des propositions avancées s’inscrivent dans une logique de continuité de la privatisation de l’hôpital et du secteur de la santé : soutien au PPP ; développement de secteur privé de recherche ; montage de fonds de partage et de dette avec des institutionnels privés, propositions saugrenues d’affrètement de navire-hôpital sur modèle des PPP pratiqués dans le remorquage, dette à gestion déléguée… tant de recettes éculées et hors sol, que l’on aurait plutôt attendues du service investissement corporate d’une banque commerciale. Triste. »
Conclusion de l'article :"Alors, pour ceux qui attendaient de voir, l’ébauche de plan de la CDC risque de les tétaniser. À croire que ce pouvoir n’a décidément rien appris du désastre en cours…"
"Mais au XXe siècle, il devient plus difficile de la justifier en raison des revendications féministes. Celles-ci peuvent être légitimes au sens où elles souhaitent que la langue reflète le désir de parité dans la société. Mais à ce moment-là, les grammairiens rappellent que le masculin a une fonction de non-genre, puisque nous n’avons pas de neutre."