124 private links
" Les fantasmes conspirationnistes piratent les énergies qui pourraient servir de carburant à la révolution et au changement social : le mécontentement, la rage, le sentiment d’être maltraité par le système. Même si les personnes qui adhèrent à ces fantasmes de complot pensent sincèrement être contre le système, en réalité, elles le renforcent. "
" Le fact-checking [vérification des faits] est nécessaire, mais n’est pas du tout suffisant, et ne permet pas de convaincre les personnes qui croient aux fantasmes de complot. Or, c’est grave, non seulement cela protège le système, mais cela déchire des familles entières. Si votre mère tombe dans le « trou du lapin », ce n’est pas en lui mettant la réalité sous les yeux que vous l’en ferez sortir. Mais si elle tombe dans le trou, c’est parce qu’elle souffre, qu’elle cherche un sens à sa vie, qu’elle est fâchée avec la politique, qu’elle est impuissante face à la pollution… La question est donc moins de répéter que les narratifs conspirationnistes sont faux, mais de comprendre à quels besoins ils répondent, quelles frustrations ils révèlent, et d’offrir d’autres solutions. "
"L’autre aspect important est de comprendre les noyaux de vérité autour desquels se forment les fantasmes complotistes, car il en existe toujours. Tout fantasme de complot, même le plus insensé, part toujours d’un noyau de vérité, même s’il élève ensuite des balivernes dessus. "
"La troisième chose essentielle est de ne pas mépriser les gens qui y croient, comme le font de nombreux « fact-checker ». Le travail de Conspiracy Watch est à cet égard accablant, ils font beaucoup plus de mal que de bien. Il ne faut pas partir des choses qui nous séparent mais de ce qu’on peut partager : oui, le système est abominable ; oui, il y a des puissants qui se foutent de vous ; oui, la planète est en train d’être détruite. Mais pas forcément de la manière dont vous le pensez."
ça avait déjà été remonté mais les "sachants" ont criés à la censure
Didier Raoult a modifié le seuil de positivité des tests PCR de l'IHU pour qu'une personne positive soit négative
Il a mis au repos les médecins biologistes des plannings
Je n'ai pas le reste de l'article de médiapart mais j'avais entendu parlé de patients transférés à la Timone qui ont disparu des stats...
Si la chlorokine avait fonctionné, les chinois et les indiens l'auraient utilisés vu que ce sont les premiers à l'avoir testé avant Dédé ^^
"lorsque le ministre de la Santé Olivier Véran avait évoqué la possible levée de cette mesure (et du pass vaccinal), il avait dressé les contours de quelques conditions — des indicateurs épidémiologiques et hospitaliers. La décision finale de l’exécutif ne semble pas reposer sur ces indicateurs."
"bien que cela reste stable dans les hôpitaux, les chiffres de dépistage suggèrent une tendance au rebond en France. Dans ce contexte, la responsabilité individuelle a un rôle à jouer."
"Vous pouvez décider de le conserver même s’il n’est plus imposé et il s’agirait là d’un geste essentiel de santé publique à cette date."
"Directeur de l’institut hospitalo-universitaire de Marseille, Didier Raoult est devenu, au printemps 2020, une idole pour une partie de la population française. En faisant la promotion d’un traitement inefficace contre le Covid-19, le chercheur marseillais a acquis une aura, une stature nationale au point de recevoir, dès le mois d’avril, la visite du président de la République.
Et pourtant, dès cette époque-là, Mediapart révélait déjà deux rapports qui documentaient les méthodes douteuses de Didier Raoult, des arrangements avec la science et un manque d’expertise de ses équipes en épidémiologie.
Plus tard, Mediapart révélait également que les équipes de Didier Raoult prescrivaient de façon sauvage à des patients atteints de tuberculose un traitement expérimental, non testé, qui a provoqué dans certains cas de graves complications.
Ce sont ces deux ans d’enquête que Mediapart vous propose aujourd’hui en vidéo. "
Description source: https://ecirtam.net/opennews/?eEwcCA
"Note: LA SECONDE DOSE PFIZER SERAIT MOINS EFFICACE CHEZ LES FEMMES, LES FUMEURS ET PERSONNAGES ÂGÉES
La plupart des vaccins, contre la COVID, élaborés jusqu’ici se sont révélés particulièrement puissants. Et celui développé par Pfizer ne fait pas exception à cette réalité. Ceci dit, au fur et à mesure des mois, l’efficacité des vaccins s’amenuise.
Concrètement, les résultats indiquent une baisse de l’immunité offerte par le vaccin à partir des six mois suivant la deuxième dose. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’une 3e dose est maintenant conseillée.
Les facteurs pouvant expliquer cette baisse d’immunité
Des scientifiques ont récemment découvert au Japon qu’il existe quelques facteurs principaux pouvant favoriser la baisse de l’efficacité du vaccin après six mois. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment la vieillesse ainsi que le tabagisme. En effet, il a été noté un taux faible d’anticorps auprès des personnes âgées et celles qui fument.
Aussi, les femmes étaient plus susceptibles de subir une diminution rapide de leurs taux d’anticorps, et ce en moyenne six mois après injection de la seconde dose Pfizer-BioNTech. À titre indicatif, l’étude spécifiait que : « L’atténuation des titres d’anticorps pendant 3 à 6 mois après la deuxième dose du vaccin BNT162b2 dépend du sexe, avec l’âge et le tabagisme comme facteurs de risque pour des titres d’anticorps inférieurs à 6 mois ». Il est d’ailleurs possible de la consulter sur la plate-forme medRxiv *.
Plus de détails sur les recherches menées
Pour en savoir plus sur cette étude, notez qu’elle a porté sur 365 agents de santé ayant bien déjà été vaccinés. Elle fut menée au sein d’un centre de santé de la préfecture de Tochigi, et sur 250 femmes ainsi que 115 hommes. À noter, aussi, que l’âge médian était de 44 ans et que les professionnels de la santé constituaient 56,2 % de la population analysée.
En outre, le travail de recherche a entre autres consisté à confronter les niveaux d’anticorps des personnes étudiées et la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 6 mois après une seconde dose. À en croire, les données relevées, le titre médian d’anticorps se situait à à peu près 539 U/mL.
Infos supplémentaires sur les facteurs pouvant être à l’origine de la baisse
Il faut savoir que les personnes âgées présentaient des titres d’anticorps très faibles, atteignant même la moitié de ceux présentés par les agents d’en moyenne 20 ans. On peut ainsi cerner que plus l’âge évoluait de 20 à 70 ans, plus les taux d’anticorps baissaient. Précisons que les scientifiques derrière l’étude ont dû ajuster les données. Ceci parce que quelques éléments endogènes comme l’hypertension peuvent avoir influé sur les résultats ayant trait à l’âge.
En revanche, à la suite d’une autre analyse, il apparaissait que seul le tabagisme avait une forte corrélation avec des niveaux d’anticorps plus bas. “En termes de tabagisme, les titres d’Ab médians ajustés en fonction de l’âge étaient de -97 (-277 à 184) et 56 (-182 à 342) chez les fumeurs et les non-fumeurs, respectivement”, ont laissé comprendre les scientifiques de l’étude. D’un autre côté, dans le cas du facteur sexe, on note que les taux d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 ont baissé jusqu’à un pourcentage médian de -29,4.
En vérité, les femmes présentaient un taux de diminution de 6,5%, plus vite que les hommes. Au niveau des, femmes, le niveau médian de variation du nombre d’anticorps était de -31,6 % contre -25,1 %, du côté des hommes. Mais pour finir, retenez que les chercheurs précisent que des différences individuelles non considérées dans l’étude pourraient aussi avoir influé sur la baisse d’immunité. Et nous vous invitons à consulter SOURCE pour avoir plus de détails sur l’étude."
C'est quand même vachement vague sa définition des personnes à risques...
«les personnes qui meurent actuellement ont la moyenne d'âge de 80 ans. Ce n'est pas normal (que certains) ne soient pas vaccinés»
«Les gens qui meurent auraient dû être vaccinés» car ce sont les personnes à risques, c'est-à-dire essentiellement «les grands obèses», les plus de 80 ans et ceux avec des anomalies génétiques.
Par ailleurs, le professeur a reconnu que la vaccination «protège de 50 à 60 % contre les infections».
"C’est le ministre de l’Intérieur lui-même qui l’a admis lundi au parlement. Répondant à une question d’un député l’interrogeant sur une possible utilisation du système de traçage TraceTogether par la police, Desmond Tan a déclaré que «les forces de police de Singapour ont l’autorisation d’obtenir toutes les données, y compris celles de TraceTogether, pour des enquêtes criminelles». Et pourtant, les autorités avaient toujours affirmé que les données de ce système n’allaient être utilisées que pour la lutte contre le virus."
Pour l'instant
"Pour l'instant, les autorités ne prévoient pas de rendre obligatoire la vaccination contre le Covid-19 en France. Un employeur ne pourra donc prendre aucune sanction contre un salarié qui refuserait de se faire vacciner, confirme Muriel Pariente"
Étude bidon sur le masque et les complotistes s'en servent...
- le groupe devant porter le masque à déclaré ne pas l'avoir fait correctement
- étude faites pendant un confinement
- faible nombre de contaminés
- les auteurs estiment à 38% le taux d'erreur
- les auteurs recommandent le port du masque
- 4300 participants et pas 6000
Neuf mois après le début de la pandémie, plusieurs médicaments ont prouvé leur efficacité, et d'autres, le contraire. PongMoji/Shutterstock
Ce que nous savons sur les traitements contre la Covid-19
23 octobre 2020, 14:24 CEST
Auteur
Gordon Dent
Senior Lecturer in Pharmacology, Keele University
Déclaration d’intérêts
Gordon Dent ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.
Partenaires
Keele University
Keele University apporte un financement en tant que membre adhérent de The Conversation UK.
Voir les partenaires de The Conversation France
Langues
Français
English
CC BY ND
Nous croyons à la libre circulation de l'information
Reproduisez nos articles gratuitement, sur papier ou en ligne, en utilisant notre licence Creative Commons.
Adresse électronique
Twitter
Facebook3
Linkedin
Imprimer
Le bref séjour de Donald Trump à l’hôpital après avoir été déclaré positif à la Covid-19, le 2 octobre, a relancé le débat sur les divers traitements à l’étude pour lutter contre cette nouvelle maladie.
Certains médicaments qui ont été donnés au président existent depuis longtemps, tandis que d’autres relèvent de traitements plus expérimentaux. L’hydroxychloroquine, un antipaludique présenté comme un traitement possible, n’a pas été utilisée, car son efficacité n’a jamais été démontrée.
Grâce à Recovery, une plate-forme d’essais cliniques randomisés affiliée à l’Université d’Oxford, nous en apprenons plus de jour en jour sur les traitements envisagés pour la Covid-19. Ainsi, même si ces traitements continuent d’évoluer, voici ce que nous savons sur chacun d’eux neuf fois après le début de la pandémie.
Corticostéroïdes
Dès juin 2020, il a été démontré que la dexaméthasone, un corticostéroïde bon marché, pouvait réduire du tiers le risque de décès chez les patients atteints gravement de la Covid-19.
Des études ultérieures ont montré une réduction similaire des décès avec un autre corticostéroïde courant, l’hydrocortisone. Il se peut que ces médicaments soient efficaces parce qu’ils empêchent une inflammation grave des poumons.
Interféron bêta
Nous savons depuis un certain temps que les patients qui ne produisent pas suffisamment d’interféron bêta, une protéine qui joue un rôle majeur dans la réponse immunitaire, risquent davantage de subir de graves lésions pulmonaires causées par des infections virales.
Dans un petit essai clinique, l’interféron bêta inhalé a permis de réduire de 79 % le risque de développer une maladie respiratoire grave chez des patients hospitalisés atteints de la Covid-19. Un traitement à l’interféron bêta doublait les chances de ces patients de se rétablir complètement au cours de la période de traitement de 16 jours.
Bien que prometteurs, ces résultats doivent être confirmés par des études de plus grande envergure comparant le médicament à d’autres traitements. L’interféron bêta est également étudié en combinaison avec d’autres médicaments, dont le Remdesivir.
Une récente méta-analyse de traitements multiples n’a montré aucun bénéfice de l’interféron bêta injecté chez les patients hospitalisés atteints de la Covid-19.
Remdesivir
Ce médicament antiviral, qui empêche certains virus — y compris les coronavirus — de reproduire leur matériel génétique, est déjà autorisé temporairement dans une cinquantaine de pays pour le traitement des patients atteints de pneumonie en lien avec la Covid-19 et qui ont besoin d’un apport en oxygène.
Le médicament a d’abord été testé en Chine, mais comme l’épidémie a été rapidement maîtrisée dans ce pays, le nombre de patients inscrits n’était pas suffisant pour produire des résultats significatifs. Des essais ultérieurs aux États-Unis ont été plus positifs, montrant que le Remdesivir pourrait réduire le temps de guérison des patients hospitalisés souffrant d’infections des voies respiratoires inférieures liées à la Covid-19.
D’autres études ont montré que des patients atteints de Covid-19 et souffrant d’une pneumonie modérée ayant suivi un traitement de cinq jours au Remdesivir ont récupéré plus rapidement que ceux ayant reçu des soins standards. Toutefois, donné sur une période de 10 jours, le Remdesevir n’offrait pas plus de bienfaits que le traitement standard.
Les auteurs de l’étude se sont interrogés sur la signification de ces résultats. Une récente étude de l’OMS] est venue également démontrer que ce médicament ne permettait pas de réduire les taux de mortalité ou le temps de guérison des patients hospitalisés.
Néanmoins, le remdesivir est le seul médicament antiviral ayant montré une certaine efficacité contre la Covid-19 jusqu’à maintenant. Il fait maintenant partie de l’arsenal de traitements utilisés dans la plupart des pays, malgré la faible démonstration de sa réelle efficacité. Sur la base des derniers résultats de tests, la FDA américaine a décidé d'approuver, le 22 octobre, le remdesivir comme traitement contre la Covid-19.
Vials of remdesivir
L’utilisation du Remdesivir est temporairement autorisée, mais son efficacité n’a pas encore été démontrée. Felipe Capparos/Shutterstock
Tocilizumab
Les anticorps monoclonaux — des anticorps générés artificiellement pour cibler certaines molécules — sont déjà utilisés pour traiter des maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde. L’un d’entre eux est le tocilizumab, qui bloque les actions d’une protéine inflammatoire appelée interleukine 6.
Aux États-Unis, le tocilizumab est autorisé pour le traitement du Syndrome de libération de cytokines — un effet secondaire grave de certains traitements contre le cancer, similaire aux effets inflammatoires graves provoqués par la Covid-19.
Les études des effets du tocilizumab sur les patients infectés par la Covid-19 ont donné des résultats mitigés. Certains suggèrent que le tocilizumab réduit la probabilité que les patients hospitalisés aient besoin d’une ventilation mécanique, ainsi que le taux de mortalité de ceux qui en ont besoin. D’autres ont montré que le médicament n’a aucun effet sur l’état des patients.
Cependant, ces études étaient trop limitées pour permettre des conclusions définitives. Une méta-analyse a constaté des effets positifs, mais d’autres facteurs (différences d’âge, conditions de santé sous-jacentes et autres traitements) peuvent avoir influencé les résultats.
Des études plus importantes et plus robustes sont nécessaires. Le tocilizumab fait actuellement l’objet d’études dans le cadre des essais Recovery et d’un autre grand essai contrôlé randomisé aux États-Unis.
Plasma convalescent
Une autre approche fondée sur les anticorps consiste à injecter aux patients du plasma sanguin provenant de personnes guéries de la Covid-19. Ce plasma contient des anticorps naturels produits par le donneur lors de l’infection.
Le plasma de convalescence a été autorisé aux États-Unis en traitement d’urgence chez des patients atteints de la Covid-19 en août, malgré des preuves très limitées de son efficacité. Maintenant qu’il est autorisé, les médecins américains ne sont plus obligés de documenter ses effets, ce qui a rendu la cueillette de données valides difficile. De vastes essais contrôlés et randomisés sont aussi nécessaires.
Une étude à moyenne échelle menée en Inde n'a montré aucune amélioration des résultats cliniques. Les auteurs ont cependant noté qu'ils n'avaient pas contrôlé les niveaux d'anticorps dans le plasma reçu par les patients, ni les anticorps que ces derniers avaient déjà. Il est donc possible qu'ils aient donné du plasma avec des niveaux d'anticorps assez faibles à des patients qui avaient déjà eux-mêmes des niveaux élevés. Des essais de plus grande envergure impliquant du plasma sont nécessaires.
REGN-COV2
REGN-COV2 est un mélange de deux anticorps monoclonaux agissant spécifiquement sur l’enzyme ACE2, qui est la porte d’entrée du coronavirus dans nos cellules.
Des études sur les animaux ont donné des résultats prometteurs, mais elles ne permettent pas de prédire de manière fiable les effets de REGN-COV2 chez l’homme. Son fabricant a demandé une approbation accélérée afin de l’utiliser aux États-Unis, ce qui, comme pour le plasma de convalescence, pourrait rendre la collecte de données fiables plus difficile. Cependant, REGN-COV2 fait également l’objet d’une enquête dans le cadre des essais cliniques Recovery.
Un produit concurrent — LY-CoV555/LYCoV016 — fait l’objet d’un examen similaire pour une approbation accélérée. Il existe très peu de données sur ses avantages, mais il est également testé dans le cadre d’un essai clinique de grande envergure.
Des médecins informent les médias sur la santé du président Trump à l’extérieur du Walter Reed Medical Center
REGN-COV2 était l’un des nombreux traitements administrés à Donald Trump. EPA-EFE
Autres traitements possibles
Le seul autre traitement inclus dans l’essai Recovery est l’antibiotique azithromycine. Administré pour traiter diverses infections, il a des propriétés anti-inflammatoires et antibiotiques, et antivirales. Les essais réalisés jusqu’à présent montrent cependant qu’il n’a aucun avantage lorsqu’il est administré à des patients déjà hospitalisés. Recovery teste maintenant son effet au cours des premiers stades de la Covid-19.
Malgré les craintes initiales selon lesquelles certains médicaments contre l’hypertension artérielle pourraient augmenter le risque d’être atteint plus sévèrement par la Covid-19, d’importantes études ont montré qu’ils sont sécuritaires. Des études sont actuellement en cours pour déterminer s’ils pourraient même avoir un effet protecteur.
Enfin, tout comme pour [l’hydroxychloroquine], plusieurs études ont montré que la combinaison d’antiviraux lopinavir/ritonavir est inefficace contre la Covid-19.
Les dérivés d’un autre médicament antipaludique (d’origine végétale), l’artémisinine, ont une activité antivirale qui se concentre dans les poumons. En théorie, ils pourraient avoir des avantages cliniques, mais il n’y a pas encore de données pour le démontrer.
La version originale de cet article a été publiée en anglais.
Droits d'auteur © 2010–2020, The Conversation France (assoc. 1901)
"le chirurgien Laurent Lantieri, lundi 12 octobre sur France 5. Selon lui, « une intervention qu’on repousse, ce n’est pas anodin, on ne fait pas de la chirurgie inutile ». Il cite l’exemple d’une jeune patiente qui devait être opérée d’une chirurgie préventive du cancer du sein en mars et n’a pas pu l’être à cause de la crise sanitaire. L’intervention a été reportée en octobre, mais la jeune femme a « développé son cancer » entre-temps, et devra donc subir une chimiothérapie."
Air renouvelé toutes les 3 minutes
Air ventiler de haut en bas pour éviter la propagation
PCR: teste la charge virale, plus fiable mais on a vu des cas où le covid était dans les poumons mais pas dans les voies respiratoires
Prélèvement: teste la réponse immunitaire, tu peux avoir le covid mais le corps peut ne pas avoir encore réagit
"Cela prouve que ces patients considérés comme guéris et qui viennent nous voir en consultation avec des problèmes de fatigue ou d’essoufflement ne somatisent pas.»"
c'était déjà comme ça en 2004 et bien avant ^^
"À la base, j’avais 7 ou 8 en SVT et là, je me retrouve avec un 12. En maths et en physique-chimie, ils m’ont rajouté deux points."
"Dans son lycée, raconte-t-elle, il y a des élèves «avec 200 absences comptabilisées qui ont eu le bac. On ne s’en plaindra pas mais les résultats sont faussés, c’est certain.»"
Ça serait pas une prise d'otage ?
Clap Clap aux pseudo pilotes
"Trois semaines après le début du déconfinement, la Sécurité routière observe une hausse des accidents mortels et un bond de 15% des grands excès de vitesse."
Les conséquences de la loi travail avec le Covid19
"Baisser son salaire pour garder son emploi ? Le gouvernement dénonce un «chantage» que ses lois ont permis
Par Frantz Durupt — 2 juin 2020 à 17:09
La ministre du travail Muriel Penicaud visitant un chantier à Montevrain le 12 mai Christophe Petit Tesson. REUTERS
Baisser son salaire pour garder son emploi ? L'hypocrite dénonciation du gouvernement
Ça se passe comme ça chez Ryanair : le 15 mai, la filiale de la compagnie irlandaise low-cost opérant en France a envoyé un mail aux élus représentant ses hôtesses et stewards pour les menacer de «licencier 27 personnes» si le SNPNC-FO, syndicat majoritaire, «ne s’engag[eait] pas rapidement à accepter des baisses de salaires». Soit un «chantage aux licenciements» caractérisé, et dénoncé comme tel non seulement par le syndicat concerné, mais aussi au sein du gouvernement. Ce mardi, les ministres de l’Economie et du Travail, Bruno Le Maire et Muriel Pénicaud, ont ainsi condamné le procédé de la compagnie.
Dimanche, l’ambiance était pourtant bien différente. Sur LCI, la même Muriel Pénicaud vantait les «alternatives» aux licenciements, rappelant l’existence d’un dispositif portant le nom poétique d’«accord de performance collective». Son principe ? La ministre du Travail l’a bien rappelé sur BFM Business ce mardi : «Quand une entreprise passe un passage difficile, en général la seule solution c’est le PSE [plan de sauvegarde de l’emploi, ndlr] [...]. L’accord [de performance collective] permet de dire : "On va discuter le temps de travail, ou les rémunérations, ou l’organisation du travail…" en contrepartie de ne pas licencier.» On serait naïvement tenté, en écoutant cette explication, d’y voir une définition assez parfaite d’un «chantage aux licenciements». Mais à en croire la ministre, cela n’aurait rien à voir et Ryanair trahirait «l’esprit» qui présida à l’adoption du dispositif en 2017.
Rembobinons donc un instant : cette année-là, tout juste élu président, Emmanuel Macron avait fait adopter une batterie d’ordonnances réformant le code du travail. Leur «esprit» était alors limpide : il s’agissait de renvoyer à la négociation d’entreprise, c’est-à-dire au tant vanté «dialogue social», un maximum de sujets. En l’espèce, les accords de performance collective sont venus remplacer d’autres dispositifs, comme les accords de maintien de l’emploi, en assouplissant considérablement, pour les employeurs, les possibilités d’y recourir. Selon la loi, un accord de performance collective doit ainsi «répondre aux nécessités liées au fonctionnement de l’entreprise ou en vue de préserver ou de développer l’emploi». La formulation, très floue, rend les motifs de la chose nettement plus difficiles à contester devant un juge. Et peut placer de fait les élus dans une situation intenable quand un patron décide de recourir à l’un de ces «accords» où tout est négociable, de la durée des concessions sociales au fait même de ne licencier personne en contrepartie.
Bref, sur le papier, on ne voit pas bien ce qui pourrait empêcher Ryanair, qui réalise pourtant un bénéfice net de plus d’un milliard d’euros chaque année, d’y recourir. Tout comme Derichebourg Aeronautics, qui en 2019 réalisait un profit de 5,8 millions d’euros et qui a proposé à ses équipes de réduire leurs indemnités de transports et de repas. Que pèse donc l’«esprit» revendiqué d’une loi quand sa lettre, elle, a pour effet direct de renforcer le pouvoir patronal ? La question risque de se poser très concrètement à de nombreux salariés dans les prochains mois. Pour eux, en vertu de la loi, l’alternative sera simple : accepter les sacrifices, ou être licenciés pour les avoir refusés. Mais ça n’est pas du «chantage»"