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Je dirais qu'il y a 6 - 8 vrai bavure
"@capgeminifrance, leader mondial des services numériques, va verser 228,6 millions € de dividende à ses actionnaires alors que 3000 de ses salariés ont profité du chômage partiel, payés sur fonds publics"
"aujourd'hui, ils passent en chômage partiel.
Tout irait bien, si on les prévenait et qu'ils ne venaient effectivement pas télétravailler.
Mais ce n'est pas ce que Capgemini a prévu. Non.
Notre entreprise a prévu de les passer rétroactivement en chômage partiel à partir du 16 mars. Ils étaient présents? C'est dommage pour eux."
Il serait tout aussi faux d’affirmer que nous avons redécouvert le tragique, la mort, la finitude, etc. La tendance depuis plus d’un demi-siècle maintenant, bien décrite par Philippe Ariès, aura été de dissimuler la mort, autant que possible ; eh bien, jamais la mort n’aura été aussi discrète qu’en ces dernières semaines. Les gens meurent seuls dans leurs chambres d’hôpital ou d’EHPAD, on les enterre aussitôt (ou on les incinère ? l’incinération est davantage dans l’esprit du temps), sans convier personne, en secret. Morts sans qu’on en ait le moindre témoignage, les victimes se résument à une unité dans la statistique des morts quotidiennes, et l’angoisse qui se répand dans la population à mesure que le total augmente a quelque chose d’étrangement abstrait.
Un autre chiffre aura pris beaucoup d’importance en ces semaines, celui de l’âge des malades. Jusqu’à quand convient-il de les réanimer et de les soigner ? 70, 75, 80 ans ? Cela dépend, apparemment, de la région du monde où l’on vit ; mais jamais en tout cas on n’avait exprimé avec une aussi tranquille impudeur le fait que la vie de tous n’a pas la même valeur ; qu’à partir d’un certain âge (70, 75, 80 ans ?), c’est un peu comme si l’on était déjà mort.
Toutes ces tendances, je l’ai dit, existaient déjà avant le coronavirus ; elles n’ont fait que se manifester avec une évidence nouvelle. Nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde ; ce sera le même, en un peu pire.
L'OMS a pas dit de testé au mois d'avril mais le 16 mars ce qui était honnêtement déjà trop tard
On est le 11 mai et on ne teste toujours pas selon les recommandations de l'OMS...
Partout les graphiques en attestent : la montée en puissance des tests n’existe pas.
Ils ont démarré en février pour les premières régions touchées, puis ils ont augmenté jusqu’au 23 avril. Ensuite, leur nombre stagne. Depuis le 20 avril, il diminue même chaque semaine soit le contraire des propos répétés du Premier ministre, Édouard Philippe, et du ministre de la santé, Olivier Véran.
Aujourd’hui, selon notre décompte, la France n’a en fait jamais dépassé les 150 000 tests par semaine. C’est dire si la marche pour atteindre les 700 000 est haute !
Chez LREM, ils ont plusieurs députées mais c'est juste pour la forme
"La députée, également médecin, avait voté contre le plan d'Edouard Philippe présenté fin avril à l'Assemblée."
"Je ne comprendrais pas que mon vote entraîne une exclusion”, nous confiait Martine Wonner, députée LREM, lundi 4 mai, deux jours avant sa convocation devant le bureau du groupe majoritaire de l’Assemblée nationale ce mercredi 6 mai, après avoir voté contre le plan de déconfinement du Premier ministre."
"« pour la durée strictement nécessaire à [la lutte contre l’épidémie de Covid-19] ou, au plus tard, pour une durée d’un an à compter de la publication de la présente loi ». Le texte devrait être adopté courant mai, ce qui dessine une échéance à mai 2021."
"Le détail des données en jeu n’est pas encore connu. Le projet de loi renvoie les modalités d’application à un décret ultérieur, une fois recueilli l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), dont le rôle est de s’assurer que les libertés publiques et individuelles ne sont pas fragilisées et, le cas échéant, que les exceptions soient limitées et temporaires."
"Le gouvernement prévient que ces données « peuvent être partagées », mais cela ne veut pas dire à n’importe qui. En filigrane, on comprend que cela concernera les fameuses « brigades » qui regrouperont des médecins libéraux et d’autres membres d’équipes de l’assurance maladie, ainsi que des agents habilités de certains services d’organismes issus du secteur de la santé. Cela signifie cependant que du personnel non-médical sera autorisé à manipuler des informations de santé, et cela pose évidemment de nombreuses questions éthiques."
"En l’état actuel des choses, le gouvernement entend effectuer ces traitements « sans le consentement des personnes intéressées », alors que cette approbation se trouve au cœur du Règlement général sur la protection des données. Une particularité que le Conseil d’État a également vue : ce dispositif sera organisé « sans que les responsables du traitement aient à recueillir au préalable, dans tous les cas, le consentement des intéressés ».
Une erreur ? En fait, le consentement n’est pas le seul critère permettant d’autoriser un traitement de données. Il y a en cinq autres, dont la mission d’intérêt public et l’intérêt légitime. Ce dernier est soumis à trois conditions (légitimité, nécessité et pondération). Si elles sont réunies, un traitement peut être mis en œuvre sans le consentement préalable des personnes."
Link:
https://www.cnil.fr/fr/cnil-direct/question/une-donnee-sensible-cest-quoi
https://www.cnil.fr/fr/linteret-legitime-comment-fonder-un-traitement-sur-cette-base-legale
"Le tabac protège du Covid ? Gare à l’enfumage…
par Frédéric Lemaire, jeudi 23 avril 2020
Tout est parti d’une « révélation » de France Inter : une équipe de la Pitié Salpêtrière, inspirée par le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux, avance l’hypothèse que la nicotine serait un remède préventif et curatif contre le Covid. Une information aussitôt reprise par la plupart des grands médias. En oubliant souvent de faire preuve d’une prudence élémentaire… Et de préciser que Jean-Pierre Changeux a bénéficié, par le passé, de nombreux financements de l’industrie du tabac.
Depuis un certain temps déjà, la question de l’incidence du tabagisme sur la gravité des cas de Covid se pose dans le débat médiatique. En mars, une étude publiée dans une revue médicale étatsunienne concluait que fumer serait un facteur aggravant face au coronavirus. Plus récemment, plusieurs séries de données (souvent incomplètes) tendaient à indiquer que les fumeurs seraient moins touchés par le Covid.
Disons-le haut et fort : il n’est pas du ressort ni de la compétence d’Acrimed de prendre parti dans des controverses scientifiques. Et encore moins de pontifier, à la manière d’un éditocrate, sur la validité de telle ou telle étude. Mais le traitement médiatique des travaux scientifiques relève quant à lui bien du champ de la critique des médias. Surtout dans une période d’épidémie, où l’urgence et l’importance du travail de recherche font mauvais ménage avec la soif de scoops médiatiques. Et où la rigueur journalistique n’est pas toujours au rendez-vous.
C’est le cas, semble-t-il, dans un article publié par France Inter le 22 avril. Il évoque une étude menée par une équipe de la Pitié-Salpêtrière visant à montrer que la nicotine protégerait contre le Covid :
Malgré l’usage du conditionnel, l’article se fait volontiers affirmatif, évoquant « une étude qui vient d’être menée par l’hôpital, et qui conclut que les fumeurs seraient moins atteints que les autres par le virus ». On y apprend qu’une autre étude clinique est prévue visant à prouver que la nicotine aurait des vertus préventives, « une hypothèse qui semble solide ». On apprend, enfin, que ce projet est né de la rencontre entre l’équipe de la Pitié-Salpêtrière et de Jean-Pierre Changeux, « neurobiologiste de renommée mondiale ». Bref, tous les éléments semblent réunis pour concourir au sérieux de cette information. Et pourtant son traitement pose plusieurs problèmes majeurs.
Premier problème : la première étude menée à la Pitié-Salpêtrière ne permet pas de conclure à une corrélation entre la gravité de l’infection au coronavirus et le fait de fumer quotidiennement. Comme l’explique cet article publié sur le site de Franceinfo [1] :
Le faible nombre de fumeurs quotidiens parmi les patients observés ne permet cependant pas de conclure à une corrélation entre la consommation journalière de tabac et la gravité de l’infection au coronavirus. Les auteurs reconnaissent aussi que leurs travaux ne prennent pas en compte les patients placés en soins intensifs, et qu’une étude plus large est nécessaire.
Deuxième problème : la nouvelle étude repose sur une hypothèse avancée par le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux, présenté comme membre de l’Académie des sciences et reconnu mondialement. Mais il aurait été utile d’ajouter un détail non négligeable : le fait que le chercheur a été, par le passé, épinglé par la presse pour ses relations « troubles » avec l’industrie du tabac. Une simple recherche suffit à trouver plusieurs articles à ce sujet, comme celui du Monde (31/05/12) :
Ou encore, datée de la même année, une enquête de Mediapart (21/06/12) :
Précisons-le d’emblée : rien ne permet de prouver que les travaux actuels du spécialiste soient financés par l’industrie du tabac. En elles-mêmes, les informations révélées Le Monde et Mediapart n’invalident pas non plus a priori toutes les recherches de Jean-Pierre Changeux, ni les hypothèses de ses travaux en cours. Elles constituent néanmoins des éléments de contexte importants. Et témoignent également des moyens considérables déployés par l’industrie du tabac en termes de relations publiques. Cet aspect devrait appeler à la plus grande transparence, et à la plus grande prudence, de la part des médias lorsque des études portant sur la nicotine tendent à souligner des effets positifs sur la santé.
Troisième problème : si l’article précise trivialement qu’il ne faut pas « se ruer sur les cigarettes » et que le tabac « reste un fléau », l’article omet de replacer cette étude dans un champ plus vaste ; et de mentionner par exemple d’autres études selon lesquelles le tabagisme serait un facteur aggravant à partir de l’entrée à l’hôpital, comme le note à juste titre un article de Sciences et Avenir.
Ces trois éléments de contexte sont loin d’être anecdotiques ; ne pas les mentionner constitue une entorse à la rigueur journalistique… Qui caractérise aussi la plupart des articles qui se sont empressés de reprendre l’information. Avec à la clé, une titraille plus ou moins spectaculaire :
L’Obs, 22/04 :
Le Monde, 22/04 :
Le Figaro, 22/04 :
Le Point, 22/04 :
CNEWS, 23/04 :
BFM-TV, 23/04 :
LCI, 22/04 :
Il existe heureusement des exceptions, comme les deux articles déjà cités dans ce texte, publiés sur le site de France Info et sur le site de Sciences et Avenir. Ou encore une chronique de Serge Raffy appelant à la prudence ainsi qu’une interview du physicien Etienne Klein appelant à ne pas confondre causalité et corrélation (un problème récurrent dans la couverture médiatique de la recherche scientifique).
Mais pour le reste, l’écrasante majorité de la production médiatique ne prend pas ou peu de précautions pour diffuser la nouvelle. Circulation circulaire de l’information oblige... au grand détriment de la rigueur journalistique.
Frédéric Lemaire, grâce au signalement de Cédric Normand
Post-Scriptum : à noter tout de même, cette précision bienvenue donnée par Baptiste Beaulieu, chroniqueur dans l’émission « Grand bien vous fasse » le matin du 27 avril sur France Inter :
L’étude dont on a beaucoup, beaucoup entendu parler en France et un peu partout ailleurs, elle est basée sur une hypothèse qui est émise par un neurobiologiste. Alors, je ne donne pas son nom, vous pourrez le trouver facilement sur Internet.
Une chose qui n’a pas été dite dans les médias et qui me paraît importante, c’est que, quand on est soignant, soignante ou chercheur, et qu’on s’exprime dans les médias sur quelque sujet que ce soit, nous nous devons d’exprimer publiquement la présence ou l’absence de liens d’intérêt avec le sujet qui est débattu. Eh bien, en l’occurrence, ce neurobiologiste, il a bénéficié de financements par l’industrie du tabac durant de longues années. Il a été épinglé par plusieurs médias sérieux, comme Le Monde ou Mediapart, sur le sujet.
Alors, évidemment, je ne dis pas qu’il y a ici un conflit d’intérêt, je dis simplement que c’est un devoir, quand on est chercheur ou chercheuse ou médecin, de révéler au public la présence d’un conflit d’intérêt quand on parle d’un sujet publiquement. Alors, c’est une garantie, mais c’est aussi notre crédibilité qui est en jeu.
Évidemment, rappelons qu’on en apprend tous les jours sur ce virus, qu’il y a d’autres études qui tendent à montrer que le tabac aurait une action délétère […]
"
"Les résultats chinois sont décevants : l’antiviral expérimental, initialement destiné à lutter contre Ebola (sans succès),M n’a pas accéléré la guérison ni réduit les décès par rapport à un placebo, constatent Bin Cao (Hôpital de l’amitié sino-japonaise, Pékin) et ses collègues. Les améliorations observées dans les délais de rétablissement ou la durée de la ventilation mécanique ne sont pas statistiquement significatives chez ces personnes traitées dans les dix jours suivant l’apparition des symptômes, par rapport à des soins standards – lopinavir-ritonavir, interférons et corticostéroïdes."
"Alors évidemment, avant la crise, j'ai été regarder les prix qui étaient pratiqués, c'était 10 fois moins : 95 centimes, c'est un maximum légal."
Aurore Bergé [...] confirme dans son intervention calamiteuse que bien sûr il s’agit de protéger les maires (dont on sait qu’ils sont déjà juridiquement couverts)
mais c’est pour ajouter : « mais aussi toutes les personnes dépositaires d’une mission de service public ».
Mais quelle surprise ! Parce que qu’est-ce qu’une personne dépositaire d’une mission de service public ?
On va en citer quelques-unes, comme ça au hasard :
Édouard Philippe, Christophe Castaner, Laurent Nuñez Sibeth Ndiaye, Olivier Véran, Agnès Buzyn, Jérôme Salomon, les directeurs des ARS, etc. etc.
Sur la question des démarchages, M. Bonnefond dit aussi avoir été très sollicité : « J’ai reçu de nombreux fax, des mails, des propositions formidables sur le papier. » Le danger, selon lui, réside dans le fait que c’est un marché lucratif qui donne lieu « à de belles arnaques organisées ».
Il est difficile d’acheter des masques à des prix abordables et de contrôler l’homologation et la qualité des produits, estime Carine Wolf-Thal. Dans son officine située à Rouen, elle garde un souvenir amer d’une conversation téléphonique récente avec une entreprise française de masques alternatifs : « J’explique que les masques en tissu ne sont pas autorisés à la vente en pharmacie, mais le commercial insiste en affirmant que ce sera bientôt le cas puisqu’un décret allait être bientôt publié. C’est faux, la démarche était donc mensongère. »
Après Franprix, StreetPress a découvert que Monoprix fait aussi appel à des auto-entrepreneurs pour remplir les rayons. Une pratique douteuse qui indigne les salariés du secteur, qui chaque jour prennent des risques.
« On était quatre auto-entrepreneurs à travailler dans ce Monoprix (1) », rembobine Etienne (2). Le jeune homme de 20 ans a besoin d’argent. Alors qu’importe le job ou le contrat, quand il voit passer l’annoncer sur le site StaffMe, il postule. « Moi ça me faisait des sous », commente-t-il, laconique. Pendant une semaine, alors que la France vient d’être confinée, Etienne est envoyé en « première ligne ». Son job : remplir les rayons du supermarché. Horaires fixes, tâches imposées et rémunérations non-négociables, l’activité a tout d’un travail. Sauf le contrat.
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Sur son site, Staffme vante un service qui « vous libère des formalités administratives liées au contrat, à la facturation et au paiement » et « un tarif attractif ». / Crédits : DR
StaffMe met en relation de jeunes auto-entrepreneurs (c’est réservé aux moins de 30 ans) avec des entreprises susceptibles de faire appel à leurs services. Accueil, vente, manutention,… L’appli’ fournit des petites mains à moindre coût. Sur son site, elle vante un service qui « vous libère des formalités administratives liées au contrat, à la facturation et au paiement » et « un tarif attractif (…) à partir de 16,50 euros de l’heure ». Certaines annonces diffusées uniquement dans des espaces privés, que Streetpress a pu consulter, semblent même offrir une rémunération inférieure. Ainsi, il est proposé une « mission vente en boutique à Argenteuil (95100) du Lundi 16/03 au Samedi 21/03 mars pour 13,20 euros/h soit 462€ au total », suivie d’une émoticône billets qui volent… Une rémunération proche du Smic (une fois les charges et cotisations déduites). De bien belles promesses que nous aurions aimé évoquer avec les fondateurs de cette startup, mais nos appels et SMS sont restés sans réponse.
Casino et Leclerc s’y mettent aussi
La semaine dernière, StreetPress épinglait l’enseigne Franprix (3) pour des pratiques similaires. Le responsable d’un Biocoop raconte à StreetPress avoir lui aussi été démarché par une entreprise qui lui a « proposé des auto-entrepreneurs ». Une offre qu’a déclinée ce patron pour des raisons éthiques. Des principes dont ne s’embarrassent pas certains de ses concurrents. Selon une enquête très bien documentée du magazine Marianne, Casino (1) mais aussi Leclerc font également appel à des auto-entrepreneurs en cette période de crise.
À LIRE AUSSI : Franprix ne fera plus appel à des auto-entrepreneurs
Une pratique qui inquiète les salariés du secteur. « Ça va créer des précédents. Ils ont commencé par nous remplacer par des caisses automatiques. Maintenant, c’est des auto-entrepreneurs pour remplir les rayons. C’est quoi la suite du programme ? », s’étrangle Sophie (2) employée du groupe Casino en Seine-Saint-Denis (93). Et de conclure dans un soupir :
« Ils font des tweets pour nous dire merci. Ils peuvent : on prend les risques, eux, ils empochent. Faire appel à des auto-entrepreneurs maintenant, c’est vraiment immonde. »
À l’issue de sa prestation comme auto-entrepreneur, Etienne s’est vu offrir un CDD d’une semaine pour effectuer la même mission. Une bonne nouvelle pour lui, qui – cependant –, selon un juriste, démontrerait le caractère probablement illégal de la première mission. À l’issue de cette seconde semaine, le jeune homme ne s’est pas vu proposer de prolongation de son contrat. Quelques jours plus tard, dernier SMS d’Étienne :
« Bonjour, j’ai reçu mon salaire de la semaine [pour son CDD, ndlr], il est de 298,44€, il ne contient donc pas la prime offerte aux salariés. »
Il n’y a pas de petites économies…
(1) Monoprix et Franprix appartiennent au groupe Casino.
(2) Le prénom a été modifié.
(3) Au lendemain de la publication de notre article, Franprix prenait l’engagement de renoncer aux entrepreneurs.
Merci au lecteur qui nous a signalé l’info. Si comme lui, vous souhaitez nous alerter sur un sujet : redaction@streetpress.com ou sur nos réseaux sociaux : Instagram, Facebook, Twitter !
- beaucoup de personnes ne savent pas forcément activer le Bluetooth et certaines refusent de le maintenir activé en permanence pour des raisons pratiques (batterie) ou pour se protéger d’usages malveillants
- à certains endroits très densément peuplés (certains quartiers, grandes surfaces, grandes entreprises) on assisterait à une explosion des faux positifs, ce qui rendrait l’application inutile ;
- le champ de détection du Bluetooth semble beaucoup trop varier d’un appareil à un autre et sa précision n’est pas forcément suffisante pour offrir des résultats fiables3.
- solutionnisme technologique : l’application renforce la croyance aveugle dans la technologie et la surveillance comme principales réponses aux crises sanitaires, écologiques ou économiques, alors qu’elles détournent au contraire l’attention des solutions : recherche scientifique, financement du service public…