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Les farines animales américaines arrivent en Europe via le Canada et notre super accords CETA....
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CETA et farines animales : comment le gouvernement s’est trompé
Contrairement à ce qu’affirment les pouvoirs publics, un trou dans la législation autorise les éleveurs canadiens à nourrir leurs bœufs avec des farines animales.
Par Maxime Vaudano Publié le 22 juillet 2019 à 18h25 - Mis à jour le 23 juillet 2019 à 07h22
Temps de Lecture 4 min.
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Programmée au creux de l’été, la ratification parlementaire de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA) s’annonçait comme une formalité pour la majorité. C’était sans compter sur la mobilisation d’un front aussi hétéroclite qu’inédit, agrégeant députés de l’opposition de gauche comme de droite, syndicats agricoles et ONG. Début juillet, à quelques jours du vote, le débat se cristallise sur les farines animales, bannies en Europe après qu’elles eurent provoqué la crise de la « vache folle ».
D’un côté, les détracteurs du CETA relèvent le risque que des bœufs canadiens nourris avec des farines animales arrivent dans l’assiette des consommateurs européens. De l’autre, le gouvernement et la majorité démentent catégoriquement. Les deux camps s’écharpent par voie de presse et sur les bancs de l’Assemblée nationale, en s’accusant mutuellement de propager des « fake news ». Le débat est suffisamment technique pour en perdre son latin.
En épluchant les réglementations vétérinaires canadiennes et européennes avec l’aide d’experts, une conclusion finit par se dessiner : les pouvoirs publics se sont trompés en jurant que l’interdiction des farines animales était absolue. Un trou dans la législation autorise en fait les éleveurs canadiens à nourrir leurs bœufs avec des farines produites à partir de ce qu’il reste de leurs congénères une fois découpés à l’abattoir – le sang, les poils, le gras – et à les envoyer sur le sol européen sans que le consommateur en soit informé.
Lire aussi CETA : farines animales, antibiotiques... la confusion du gouvernement sur les conséquences en France
Comment le doute a commencé à s’installer
Le 15 juillet, à la veille du vote au Palais-Bourbon – finalement repoussé au 23 juillet –, le cabinet du ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, tente d’éteindre l’incendie en conviant une vingtaine de journalistes pour un « brief informel » matinal autour d’un juge de paix nommé Loïc Evain, chef des services vétérinaires français. Ce pilier de la direction générale de l’alimentation est présenté comme le haut fonctionnaire qui maîtrise le mieux ces questions sanitaires.
Devant les journalistes, il se veut rassurant : « Non, il n’est pas possible que des ruminants arrivent dans l’UE après avoir été nourris par des farines de ruminants au Canada. » En aparté, à la fin de son intervention, le doute commence pourtant à s’installer chez Loïc Evain lorsqu’il est confronté aux références précises des textes réglementaires. Admettant pour la première fois, entre les lignes, que le gouvernement a pu se tromper, l’expert du ministère promet d’approfondir ses recherches. Contacté à nouveau par Le Monde lundi 22 juillet, il n’a pas souhaité donner suite.
Entre-temps, les autorités canadiennes ont pourtant reconnu le 19 juillet auprès d’Agra Presse que, « malgré une interdiction de principe de l’alimentation des ruminants à base de farines issues de ruminants, la législation canadienne autorise l’utilisation de certaines protéines, comme les farines de sang et la gélatine ». Or, comme nous l’écrivions à l’issue du « brief » de Loïc Evain, aucune règle européenne ne permet de refouler à la frontière les bœufs canadiens nourris avec ces « protéines ». Aussi étonnant que cela puisse paraître, toutes les normes sanitaires applicables sur le sol européen ne valent pas automatiquement pour les produits importés. Les règles applicables à l’importation sont généralement définies à part, avec des « clauses miroirs », qui peuvent parfois être moins exigeantes, pour ne pas contrevenir aux grands principes de l’Organisation mondiale du commerce.
Cannibalisme intra-espèce
Quelques heures plus tard, le député (La République en marche) Jacques Maire, chargé par la majorité de préparer l’examen du CETA, est contraint de rectifier in extremis son rapport parlementaire, en admettant son erreur. En séance, il dit avoir été « victime » d’une « grande confusion des termes extrêmement technocratiques ». La majorité tente alors de minimiser l’importance du couac, en insistant sur le fait que ces farines ne présentent aucun danger pour la santé. En écartant la moelle épinière et en chauffant les restes bovins à très haute température, les fabricants éliminent en effet tout risque de transmission des maladies comme l’encéphalopathie spongiforme bovine (la maladie de la « vache folle »).
Il n’empêche que cette alimentation n’est pas interdite par hasard en Europe : vingt ans après une épidémie que les farines animales avaient largement alimentée, l’UE préfère toujours les proscrire pour éviter les risques de contamination croisée, rassurer les consommateurs et éviter le cannibalisme intra-espèce des bovins. Les laisser pénétrer par la fenêtre canadienne n’est donc pas si anodin.
Si personne n’est à l’abri d’une erreur, c’est l’attitude du gouvernement français qui interroge dans cette « affaire des farines ». Il avait en effet été alerté sur ce problème dès septembre 2017 par la commission indépendante d’évaluation du CETA, puis interpellé pendant des mois par des ONG comme la Fondation pour la nature et l’homme ou l’Institut Veblen pour clarifier la législation applicable, sans jamais fournir de réponse satisfaisante. Sur des questions aussi techniques, le ministère de l’agriculture dispose pourtant d’un quasi-monopole sur l’information, compliquant toute contre-expertise citoyenne.
Il aura fallu attendre l’avant-veille du vote de ratification à l’Assemblée nationale pour que le gouvernement admette enfin le problème, sans en tirer de conséquences particulières. Sur le site du gouvernement, une page qualifie toujours de « faux » le fait que le CETA favorisera l’importation de bovins nourris aux farines animales.
Maxime Vaudano
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Ring aide la police à récupérer les vidéos
La caméra de sécurité ring d'Amazon incite les utilisateurs à héberger les vidéos sur un site communautaire, cela permet aux utilisateurs de demander l'accès aux vidéos entre eux.
Ring a fourni à la police des exemples de demandes afin que les utilisateurs soient le plus enclin à fournir les vidéos
"Ring works hard to get people to download and use the Neighbors app. That connects to an online community portal where you can share video with other users. In cities where police have partnered with Ring (and push Ring products), officers can also send out requests for video. Ring even gives police free cameras to distribute to the community based on how many Neighbors downloads they can deliver. "
"Ring has also provided police with templates for footage requests, hoping to get more users to respond favorably."
"Les messages, photos ou vidéos publiées par leurs contacts peuvent servir d’argument aux douanes."
"Un jeune étudiant palestinien qui avait été accepté à l’université prestigieuse de Harvard a raconté au Harvard Crimson que son Visa lui avait été refusé pour ce motif. Les douaniers ont fouillé son téléphone (après lui avoir demandé de le déverrouiller) et son ordinateur pour se renseigner sur ses activités sur les réseaux sociaux."
"Une employée lui aurait dit « qu’elle avait trouvé [parmi ses amis] des personnes qui publiaient des avis politiques anti-États-Unis. » L’étudiant n’avait, lui, rien partagé de tel, mais cela n’aurait pas suffit à convaincre la douanière."
Fatigué de ces sites bloquant le copier-coller des mots de passe, oh toi utilisateur d'un coffre-fort de mots de passe ? Et parfois même la confirmation des adresses mail ?
Sous Firefox :
about:config
dom.event.clipboardevents.enabled
=> false
"A Valencay, le pâtissier Antonin Careme inventa le terme de pain au chocolat. Dans son "Traité élémentaire et pratique de la pâtisserie moderne et ancienne", il appelle pain toutes les pâtes fourrées. Même les profiteroles s'appelaient alors petits pains."
"Apple scans photos to check for child sexual abuse images, an executive has said, as tech companies come under pressure to do more to tackle the crime."
"The Guardian a publié les confessions d’un Anglais travaillant en Chine pour une entreprise ayant eu accès à des fichiers audio provenant de Skype et Cortana.
Ce type de travail « humain » a justement été révélé par le dossier des enceintes connectées, où l’on apprenait que les GAFAM se servaient tous de sous-traitants, souvent étrangers, pour perfectionner leur reconnaissance vocale.
Dans le cas présent, les conditions de travail ont de quoi surprendre : les données étaient disponibles depuis une interface web, accessible depuis l’ordinateur à domicile, dans Chrome, avec un simple duo identifiant/mot de passe envoyé en clair par email.
Surtout, l’employé était capable d’écouter des conversations entières. Lui- même anglais, il ne pouvait écouter que les discussions et commandes vocales dont les appareils étaient réglés en « British English ».
Tout aussi impressionnant, le manque de gestion des personnes impliquées. Il n’y avait par exemple aucune assistance technique, ni de réelle procédure de validation avant d’embaucher les personnes. Selon le concerné, seuls lui ont été demandés quelques détails bancaires."
Peut-être qu'un jour, on saura si c'est vrai
Quand t'as pas le sport dans le sang et que tu viens que pour gagner sans compétition
" MarleneSchiappa
Compte certifié @MarleneSchiappa
Après 50 ans on ne t'embauche plus mais le @medef veut que tu partes à la retraite à 67 ans... Pendant 17 ans, tu fais quoi ?
00:24 - 23 mai 2015 "
Comment y remédier ?
Free a mis un peu de temps à réagir mais propose dorénavant l’option « IP dédiée ». A partir de l’interface de gestion de l’abonné, il suffit de demander une adresse IP fixe v4 full-stack.
Avantage: on récupère l’utilisation des 65535 ports
Inconvénient: on ne bénéficie plus de l’ip dynamique et l’option est irréversible.