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«Ces étudiants (...) ont été condamnés à 150 euros d'amende par des ''policiers'' pour avoir enfreint la loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public», a indiqué l'ambassade sur son site internet. «Après vérification auprès de la police et de la justice française, il s'agit de malfaiteurs se faisant passer pour des policiers. Le port d'un masque pour raisons de santé n'est absolument pas illégal», a-t-elle précisé dans un communiqué en chinois publié samedi.
"pourquoi la CNIL défend-t-elle la proposition d’Orange, contraire au droit, beaucoup moins respectueuse de nos libertés et qui, elle, n’a fait aucune preuve de son intérêt contre le virus ?
Pour l’instant, le gouvernement semble insensible aux appels d’Orange, occupé par des choses plus importantes. Bien. Contrairement à la CNIL, nous n’hésiterons pas à l’attaquer s’il cédait aux ambitions hasardeuses des profiteurs de crise."
"Quelles précautions prendre en rentrant de mes courses ?
Il faut tout d’abord se laver les mains. On peut laisser reposer ses courses deux ou trois heures après les avoir ramenées à la maison lorsqu’il ne s’agit pas de produits frais. Pour les emballages des produits qui doivent aller au réfrigérateur, comme le lait ou les yaourts, il faut retirer le suremballage et nettoyer les produits avec un papier essuie-tout humide avant de les ranger. Pensez à vous laver les mains à nouveau juste après."
Théorie du complot
Thread d'un journaliste scientifique, sur ce que les experts avaient pu voir venir ou non de la crise actuelle :
Au niveau scientifique sur la nature du virus :
I expected a virus to go global, probably respiratory, probably from bats. Because experts told me. @PeterDaszak in my 2013 article: „right now in China, there are bats carrying a virus that can directly infect people, and cause another SARS pandemic“
The scenario I thought about the most was a virus that is very deadly (something like 10 percent mortality say) but not super transmissible. The most likely alternative seemed a mild virus that spread rapidly. We probably wouldn’t be able to do much about that.
I did not expect a virus in the uncomfortable middle ground: Deadly enough that you cannot let it spread, transmissible enough that it spreads rapidly but which, as China showed, can be suppressed with extreme measures. It‘s a dilemma I had not envisaged.
Et au niveau des réactions publiques et politiques :
I expected that we would have to battle not just the virus, but also fears, rumours, complacency, stigma, fair allocation.[...]
I did not expect that we would be battling nationalism, extreme partisanship, weakened institutions, inept leadership, targeted misinformation at the same time. It‘s a perfect storm and where these factors come together: US, Brazil, to name just two, the human cost will be tragic
I expected many governments to
be slow in responding. [...]
I did not expect that even as bodies start piling up some first world countries would downplay the problem, obscure the facts, and have a political fight rather than concentrate on the pandemic. That officials would be more worried about careers than frontline health care workers
What I learnt in the #Ebola outbreak in West Africa is that ultimatey it comes down to communities and how they respond. So let‘s concentrate all of us on doing that. Protect yourself, protect the most vulnerable in your communities, support those at the frontlines.
And then, when all this is over, there will have to be a reckoning.
--> "Et quand tout sera fini, il y aura des comptes à rendre"
"les ruptures conventionnelles, les licenciements pour faute lourde et… le chômage partiel sont exclus."
"un délai de carence de 6 à 12 mois est de mise : le client ne peut bénéficier d’aucune aide si son licenciement intervient durant cette période."
Le call à Russel: "je voulais appelé celui qui avait le plus d'expérience dans le fond de grille"
Les avions volent à vide pour garder leur lignes aériennes
"
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
Donc, pendant que vous vous énerviez en regardant Macron, on a eu une réunion avec les infectiologues du CHU, à destination des MG.
Je vais essayer de résumer sans dire trop de conneries.
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Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
· Mar 12
Réunion à la fac de médecine destinée aux MG à propos du #COVIDー19
Les gens s'installent soigneusement à distance les uns des autres.
Si j'ai assez de réseau je vous le tweete, sinon je prends des notes et je vous raconte après.
10:27 PM · Mar 12, 2020·Twitter for Android
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Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
·
Mar 12
Replying to
@DocteureCBD
Un rappel rapide sur les divers coronavirus, d'abord :
-
le rhume simplex
-
le SARS-CoV 8000 cas, 10%
Coffin -
le MERS-CoV 2500 cas, 35%
Coffin -
le SARS-CoV2, responsable du #COVIDー19 : 114000 cas (au bas mot) depuis décembre ; 2-3%
Coffin
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
·
Mar 12
L'OMS a (enfin) déclaré la pandémie, du fait de la diffusion rapide et mondiale - à noter que les précédentes pandémies reconnues comme telles étaient toutes grippales.
L'absence totale d'immunité ds la population est évidemment un facteur de diffusion.
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
·
Mar 12
Rappel des stades en France :
1) cas importés
2) clusters
3) vague épidémique
Principale inconnue : intensité et durée de la vague (espoir // diminution actuelle des cas à Wuhan)
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
·
Mar 12
Évolution très rapide des connaissances, c'est positif.
Mais corollaire,
"On devient fou parce que les recommandations changent tous les jours" (© Pr François Caron)
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
·
Mar 12
Clinique :
• asympto : estimés à 1/3 des cas ; +++ chez les enfants ; bénéfique pour l'immunité de groupe #ThinkPositive
• sympto : 80% formes mineures, symptômes non spécifiques (rhinoph, +/- fièvre, tr dig), 15% formes sévères (PNP hypoxémiante), 5% très sévères
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
·
Mar 12
Incubation :
Médiane à 5j, <14j dans 99% des cas
Mortalité (des cas symptomatiques ?) estimée à 2-3%, surtout si comorbidités. Pas moindre en Occident // chiffres chinois.
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
·
Mar 12
Transmission : gouttelettes et contact.
Survie CoViD19 estimée à 4h /surface sèche, jusqu'à 6j / milieu chaud et humide.
Rightwards arrow
Hygiène respi de base (masque chir) et SHA/lavage des mains +++
FFP2 seulement si soins avec nébulisation
+/- gants +/- lunettes +/- blouse
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
·
Mar 12
Sécurisation des personnes en ville / stade 3:
• soignant : masque EN CONTINU maxi 4h en théorie MAIS pb de stock...
Face with rolling eyes
"Mieux vaut un masque longue durée que pas de masque" (© Pr Caron)
• proposition/ patients : reprogrammer, télémédecine, visites, SdA dédiée, attente dehors?
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
·
Mar 12
Sécurisation de l'environnement :
• désinfection +++ pavillon stéthoscope, brassard PA, saturomètre
• SHA/savon à dispo des patients
• nettoyage des WC patients plusieurs fois par jour (javel) car selles contaminantes ++
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
·
Mar 12
Au stade 3, "potentiellement tous CoViD, soignants et soignés"
Rightwards arrow
Sécuriser tout le monde
[Fastoche, NDLR]
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
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Mar 12
Diag virologique :
- écouvillon nasopharyngé profond
- actuellement réservé aux infections respi graves ; soignants même pauci 'symptomatiques, cas groupés pour investigation.
Ça évolue tous les jours...
Actuellement capacité max de 80 tests/j au CHU de Rouen
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
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Mar 12
Traitement : - formes mineures : uniquement symptomatique, pas d'antiviral
- formes sévères : antirétroviraux.
Essais cliniques en cours.
Peu de données scientifiques d'efficacité, risques de toxicité (torsades de pointe avec la quinine) : pas d'automédication !
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
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Mar 12
À QUOI S'ATTENDRE ?
D'après les exemples de l'Italie, mais aussi Strasbourg, l'Oise, Annecy ...
- saturation de la capacité hospitalière / prise en charge des PNP hypoxémiantes
- mise en tension SAMU
- saturation capacités diagnostiques
- 15% soignants touchés ......
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
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Mar 12
Ça peut arriver très vite...
D'où l'intérêt de déprogrammer ce qui peut l'être, autant que possible.
Christine Boisselier #RestezChezVous
@DocteureCBD
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Mar 12
REVENIR AUX BASIQUES pour la prise en charge :
1) la notion de zone à risque devient obsolète, l'identification des contacts impossible.
Diag syndromique, sans spécificité.
Majorité de formes sans gravité
Rightwards arrow
la priorité est d'identifier les cas graves.
"
"C'est confirmé : la loi "urgence coronavirus" va revenir sur les droits aux congés, les 35 heures... et sans date limite
Par Étienne Girard
Publié le 20/03/2020 à 12:56
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Devant le Sénat, le gouvernement a réaffirmé sa volonté de revenir dans sa loi "urgence coronavirus" sur certains acquis sociaux, comme les congés payés ou les 35 heures. Des mesures qu'il annonce "provisoires"... tout en refusant d'inscrire une date limite dans le texte.
A la guerre comme à la guerre, répète le gouvernement. D'où l'idée d'introduire dans la loi "urgence coronavirus", qui doit être votée définitivement ce vendredi 20 mars, une réforme importante du droit de travail. Et surprise, le texte adopté par le Sénat ce jeudi dans la nuit ne prévoit aucun caractère "provisoire" ou "exceptionnel" pour la nouvelle loi. En clair, les mesures prises prendront un caractère définitif. Plusieurs acquis sociaux pourraient être rognés, comme le droit aux congés payés ou la durée hebdomadaire de travail. Le tout sous la pression du patronat.
Marianne l'écrivait dés ce mercredi : le projet de loi dit d'adaptation à la crise du coronavirus prévoit, parmi diverses mesures comme le contrôle des licenciements ou un plan massif d'aide aux entreprises, de revenir sur certains acquis sociaux. La réforme va en effet habiliter le gouvernement à prendre des ordonnances ayant valeur de loi dans le domaine du droit du travail, sous trois mois. Leur objet ? Imposer une nouvelle limite au droit aux congés payés, d'une part. Il s'agit de "modifier les conditions d’acquisition de congés payés et permettre à tout employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates de prise d’une partie des congés payés, des jours de réduction du temps de travail". A priori, il sera possible de revoir à la baisse le nombre de congés payés acquis par mois, aujourd'hui de 2,5.
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"Supprimer le délai de prévenance"
Devant le Sénat, ce jeudi 19 mars, le gouvernement a expliqué qu'il s'agissait surtout, dans son esprit, de permettre aux entreprises d'imposer aux salariés la prise de congés payés pendant le confinement, dans la limite de six jours. "Il ne s'agit pas de supprimer les congés payés, mais d'utiliser une prérogative de l'employeur dans le code du travail en supprimant le délai de prévenance, normalement de quatre semaines, pour six jours ouvrés seulement", a fait savoir Muriel Pénicaud. Cette disposition a d'ailleurs été intégrée très explicitement dans la réforme. Mais quid d'une limitation de ces congés payés, pour toutes les entreprises ? La ministre du Travail et Edouard Philippe ont éludé.
La question est d'autant plus prégnante que dans le Figaro, un "haut représentant patronal" propose... de ramener les congés payés à deux ou trois semaines, du moins cette année : "Si c’est nécessaire pour limiter les conséquences économiques de la crise sans précédent que nous traversons en ce moment, les Français pourraient renoncer à deux à trois semaines de vacances en juillet et août. En tout cas, cela ne me choquerait pas". D'après LCI, il s'agit d'une suggestion... du Medef, le principal syndicat patronal. Interrogé sur la chaîne d'info, le ministre Bruno Le Maire n'a pas confirmé, sans pour autant écarter clairement cette hypothèse : "Arrêtons de parler d'efforts et parlons déjà plutôt de solidarité".
"Cette crise sanitaire va imposer un coup d'arrêt puissant, massif, brutal à notre économie" estime le Premier ministre E. #Philippe.
➡ Les congés d'été vont-ils par conséquent être écourtés ? L'idée est évoquée en tout cas, selon @fx_pietri dans #LaMatinaleLCI. pic.twitter.com/bB3XvWX58P
— LCI (@LCI) March 20, 2020
Fin des 35 heures dans certains secteurs.
Devant les sénateurs, Muriel Pénicaud a également abordé le sujet de la durée hebdomadaire du travail : "Sur la durée du travail, il faut aider les 99 secteurs qui en ont besoin". La future loi prévoit en effet... de permettre à un certain nombre d'entreprises de déroger aux 35 heures. L'article 7 de la réforme dispose en effet que le gouvernement pourra, par ordonnance, "permettre aux entreprises de secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation ou à la continuité de la vie économique et sociale de déroger aux règles d’ordre public et aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, au repos hebdomadaire et au repos dominical". Quels seront ces secteurs dans lesquels les 35 heures pourront bientôt disparaître ? La ministre a donné de très faibles précisions : "Il peut s'agir de l'alimentation, de la production de matériel médical par exemple". Pour le reste, un "décret" listera les métiers concernés. On constate par ailleurs que la remise en cause des droits aux congés payés concerne, elle, toutes les entreprises du pays.
Dans le Figaro, un représentant du ministère du Travail confirme que les salariés seront sollicités pour permettre à l'activité économique du pays de repartir : "On demandera un effort raisonnable à chacun dans ce moment qui restera dans les livres d’histoire". Soit, mais jusqu'à quand ? Un élément en particulier interroge : entre l'avant-projet de réforme, diffusé officieusement auprès de certains médias en début de semaine, et que Marianne avait pu consulter, et le projet de loi qui entrera bientôt en vigueur, ces mesures graves ont perdu leur caractère "provisoire". Cela signifie concrètement que la nouvelle loi s'appliquera... jusqu'à nouvel ordre, et non pas jusqu'à une date limite.
Tiens, tiens, entre l'avant-projet de loi et le projet de loi dit "urgence coronavirus" déposé devant le Parlement, le mot "provisoire" a été retiré de l'article qui permet de revenir sur des acquis sociaux comme les congés payés pic.twitter.com/RwTmCJlKT1
— Etienne Girard (@girard_etienne) March 19, 2020
"Il faut fixer des limites"
Les sénateurs socialistes ont bien tenté d'amender ce dispositif. Ils ont proposé que les ordonnances permettant notamment ces remises en cause d'acquis sociaux cessent d'être valides au 1er avril 2021. "On nous assure que les mesures qui seront prises sont exceptionnelles. Très bien, mais à condition qu'elles ne puissent rester en vigueur une fois la crise finie (...) Il y a beaucoup d'exemples de dispositions exceptionnelles devenues pérennes. Il faut fixer des limites", a exposé l'ex-ministre Jean-Pierre Sueur. Il lui a été adressé une fin de non-recevoir. "Par nature, les mesures à l'article 7 sont limitées à la durée de la crise sanitaire. Avis défavorable", a rétorqué Muriel Pénicaud. Le sénateur LREM Alain Richard a abondé, en expliquant qu'on ne pouvait prévoir à l'avance quand ces réformes auront perdu leur justification : "Il y aura forcément une transition. Bien malin qui pourrait dire quand l'utilité de chaque modification prendra fin".
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Le fait que le gouvernement procède par ordonnances n'aura pas ailleurs aucun impact. En théorie, une ordonnance qui n'a pas été ratifiée par le Parlement est caduque. On aurait pu imaginer que le gouvernement renonce à demander la ratification des mesures "anti-acquis sociaux", mais il n'en sera probablement rien, pour une question de délai. Ces ordonnances, qui devront être prêtes d'ici au mois de juin au plus tard, mais sans doute beaucoup plus tôt vu l'urgence invoquée par le gouvernement, doivent ensuite être ratifiées par le Parlement sous deux mois. A cette date, il y a peu de chances que le gouvernement considère le pays comme définitivement sorti de la crise...
Si le gouvernement a expliqué oralement qu'aucune des dispositions de l'article 7 "n'a vocation à être pérenne", ce sera donc bien le cas, jusqu'au vote éventuel d'une nouvelle loi. D'ailleurs, Emmanuel Macron a fait savoir, dans son allocution de ce lundi, que la crise allait imposer un grand virage politique : "Beaucoup de certitudes, de convictions seront balayées (..) Je saurai aussi avec vous en tirer toutes conséquences, toutes les conséquences". Formule énigmatique qui laisse ouverts plusieurs scénarios. En commission des Finances à l'Assemblée nationale, ce jeudi 19 mars le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM), a expliqué, en réponse à un amendement du député Alexis Corbière (France Insoumise) qu'un grand débat économique devra avoir lieu prochainement : "Ce sera un vrai débat intéressant de savoir les conséquences à tirer des modèles économiques et sociaux, au moment du plan de relance. (..) Là-dessus, je vous rejoins et j'espère qu'on aura des débats fructueux". En même temps, le rapporteur a écarté toutes les propositions d'instituer une fiscalité plus redistributive. Comme un symbole de la ligne ambiguë qui sert de guide aux macronistes depuis le début de la crise."