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Argument ad populum: raisonnement fallacieux consistant à s'appuyer sur le fait qu'une opinion serait largement répandue pour la considérer comme vrai
Lire le rapport utilisé par le gouvernement qui a été fait par le "conseil d'orientation des retraites" de novembre 2019 et qui n'est pas aussi tranché que le gouvernement veut bien nous le faire croire -
Concept opérationnels: concept creux, non défini, incapable de décrire et de penser la réalité sociale
Nous voulons tous un système de retraite plus "juste" mais nous ne sommes pas d'accord sur le mot "juste" car il ne définit rien.
Le gouvernement veux mettre tout le monde d'accord tout en ne disant rien, c'est la caractéristique de la langue de bois
Est-ce qu'un responsable politique pourrait revendiquer un système injuste ? Bien sûr que non, alors le termes juste ne veut plus rien dire
Source: https://twitter.com/clemovitch/status/1217484896744148992 -
Occulation des lignes rouges: désigne les points de rupture au sein d'une négociation
To continue
Source: https://twitter.com/clemovitch/status/1217484898124148736
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Psychologisation du débat politique et épouvantail: raisonnement fallacieux consistant à exagérer, altérer la position d'un adversaire, afin de pouvoir la réfuter facilement.
Si tu dis "J'irais jusqu'au bout quoi qu'il en coûte", tu passes pour un franc tireur
Si tu dis "Je ne ferais pas comme tout ceux qui ont abandonnés", tu passes pour un héro
Comment faire quand tu n'as pas de contre modèle, c'est simple tu l'invente comme le fait Macron en disant que les précédents président ont annoncé arrêté les réforme lors de la 3ème année
Autre argument de Macron "Si on refuse sa réforme, c'est uniquement pour des raisons émotionnels", C'est de la psychologisation du débat politique
Source: https://twitter.com/clemovitch/status/1217484899587960833 -
Heuristique de l'effortt: les individus tendent à accorder davantage de valeur à ce qu'ils ont eu du mal à obtenir
Faire retirer provisoirement l'âge pivot qui était déjà temporaire et non l'âge pivot principal, c'est une concession mineur mais il a fallu 1 mois de grève pour l'obtenir
"le gouvernement espère obtenir une concession importante, l'arrêt de la grève, en échange d'une concession mineur: le retrait provisoire, il peut revenir, de l'âge pivot transitoire, en fait il est encore là"
Source: https://twitter.com/clemovitch/status/1217484901194379264 -
Argument ad hominem: consiste à mettre en évidence une contradiction au sein de la position adverse
"Il faut savoir terminé une grève dès que la satisfaction a été obtenu [...] la victoire sur les plus essentielles revendications" de Maurice Thorèze en 1936 après 1 mois de grève où les français ont obtenu les congés payés, la semaine de 40h et l'augmentation des salaires.
Les grévistes n'ont pas obtenu les revendications les plus essentiels et le gouvernement invente une contradiction qui n'existe pas
"Les mairies de moins de 9 000 habitants (et les sous-préfectures), ce sont 96% des communes françaises, et 54% des électeurs… dont le vote ne comptera pas dans la moyenne nationale cette année."
"En France, sur les 34 listes candidates, le Rassemblement National est arrivé premier (23,3%), devant La République en Marche (22,4%). Mais si l’on ne regardait que les communes de plus de 9 000 habitants (avec les sous-préfectures), le parti présidentiel arriverait en tête (24,2%)… presque 5 points devant le RN (19,4%) ! "
" MarleneSchiappa
Compte certifié @MarleneSchiappa
Après 50 ans on ne t'embauche plus mais le @medef veut que tu partes à la retraite à 67 ans... Pendant 17 ans, tu fais quoi ?
00:24 - 23 mai 2015 "
"La déclaration d'intérêts de Jean-Paul Delevoye est tombée ce samedi 7 décembre sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Nommé haut-commissaire aux Retraites et devenu membre du gouvernement le 3 septembre, le chef d'orchestre de la réforme des retraites a dû se soumettre à ce passage obligé, comme tous les membres de l'exécutif.
Qu'y découvre-t-on ? En plus de cumuler un salaire de ministre délégué de 10 135 euros brut et ses pensions de retraite liées à ses anciennes fonctions (rien d'illégal), Jean-Paul Delevoye peut également compter sur d'autres revenus, selon sa déclaration. Il occupe la fonction de président du think-tank Parallaxe de « HEP Education au sein du groupe de formation IGS » depuis 2017, avec à la clé une coquette rémunération. Selon sa déclaration, en 2018 et en 2019, il a perçu à ce titre 5368,38 euros mensuels, soit un montant annuel de 64 420 euros net.
Concernant ses activités passées, entre 2016 et 2017, il indique avoir eu des fonctions rémunérées comme conseiller du délégué général du groupe de formation IGS : 25 000 euros net en 2016 et 40 000 euros net en 2017. Au point 6 de sa déclaration concernant « les fonctions bénévoles susceptibles de faire naître un conflit d'intérêts », on découvre aussi qu'il est président d'une association des orchestres nationaux, appelée la Chartreuse de Neuville.
Un oubli, l'institut de formation des assureurs
Le hic, c'est qu'il manque une indication de taille à son arc professionnel. Et sans doute l'une des plus gênantes au vu de ses fonctions de haut-commissaire chargé de la réforme des retraites (depuis 2017). Jean-Paul Delevoye est en effet étroitement lié au monde de l'assurance, depuis 2016, date à laquelle il est devenu l'un des administrateurs de l'Ifpass, l'Institut de formation de la profession de l'assurance.
Cet institut est présidé par Roger Belot, président d'honneur de la MAIF, et compte des administrateurs issus du sérail de l'assurance et des mutuelles. « C'est l'organisme de référence de la branche, les ressources de l'institut s'élèvent à environ 16 millions d'euros par an. Il emploie 90 permanents à temps plein environ, dont 400 à 500 vacataires, et forme près de 9000 apprenants par an », selon une source interne.
« L'Ifpass est étroitement lié à la Fédération française de l'assurance (FFA). Tous les assureurs y forment leurs salariés actuels et futurs », confirme un ancien dirigeant, pour qui « les liens avec Jean-Paul Delevoye sont précieux, notamment parce que l'ensemble du secteur est très intéressé par la réforme ». Fin octobre, le directeur général d'AG2R La Mondiale, André Renaudin, ne le cachait d'ailleurs pas, déclarant au Journal du Dimanche : « La réforme des retraites ouvre des perspectives. »
« Pour moi, ce n'était pas important »
En clair, le mandat de Jean-Paul Delevoye au sein de l'Ifpass ne semble-t-il pas « susceptible de faire naître un conflit d'intérêts » ? Alors, pourquoi ne figure-t-il pas au point 6 de sa déclaration ? « C'est une omission par oubli », a répondu, ce dimanche par téléphone, au Parisien-Aujourd'hui en France le haut-commissaire. Il affirme « n'y [avoir] pas pensé une seconde », avant d'ajouter : « Je reconnais que ce n'est pas responsable.» « Autant j'accorde de l'importance à la Chartreuse, autant là… » lance-t-il sur un ton elliptique, comme pour justifier cette surprenante négligence."
[EXCLU] Début octobre, un projet d'ordonnance facilitant l'épargne retraite a été déposé en catimini devant le Conseil des ministres.
Dans le silence le plus total 🤐
Et pourtant, c'est d'une cohérence effrayante avec le projet de réforme des #retraites.
Explications⤵️
09:17 - 8 déc. 2019
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anne-cecile
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larrybird
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Nouvelle conversation
Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
Collectif Nos retraites a retweeté Collectif Nos retraites
On commence à le savoir :
🔒L'objectif du gouvernement est de geler les dépenses publiques à 14% (maximum) du PIB.
📈Du fait du vieillissement de la population, on sera de plus en plus nombreux à se partager une même part du gâteau...
Collectif Nos retraites ajouté,
Collectif Nos retraites
@nosretraites
CONCERTATION #RETRAITES : LA QUESTION À 300 MILLIARDS
.@EmmanuelMacron lance sa "consultation" sur les retraites, pourtant une question (majeure) ne sera jamais posée.…
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
Conséquences :
1) Il faudra partir toujours plus tard, ou nos retraites vont toujours plus diminuer 📉
2) Notre système de retraites public va progressivement devenir un filet de sécurité minimal, insuffisant pour garantir le maintien du niveau de vie des seniors...
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
... Et pour que ce ne soit pas le déclassement ou la misère, ce filet de sécurité minimal devra donc être complété, en dehors du système public.
C'est là qu'intervient l'épargne retraite dans le plan Delevoye 🦸🏻♂️
Et donc, le projet d'ordonnance déposé en scred il y a un mois..🕵🏼♀️
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
Précisons que la défiscalisation de l'épargne retraite est loin d'être nouvelle. Avec les réformes des retraites des dernières années il y a eu quantité de plans pour la favoriser :
- Plan Madelin (1994)
- PERP et PERCO (2003)
- étendus en 2010
etc. etc.
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/25-12.pdf …
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
Mais le projet d’ordonnance présenté par @EPhilippePM le 9 octobre, permis par la loi PACTE de mai 2019, vient donner plus d'ampleur à ces dispositifs jugés "complexes et éclatés".
L'objectif ? Réallouer la "rente improductive" vers des placements "productifs".
💰💰💰
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
Concrètement elle :
➡️crée un nouveau produit d'épargne "spéciale retraite"
➡️qui serait "portable" d'une entreprise à l'autre
➡️avec, bien sûr, un "régime fiscal attractif" (déduction de l'impôt sur le revenu).
Une sorte de "maison commune" des retraites par capitalisation.
Collectif Nos retraites, La CGT, Force Ouvrière et 6 autres
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
Derrière, c'est très cohérent : en diminuant les cotisations (et les retraites) des très hauts cadres, la réforme des retraites ouvre un espace pour amorcer la pompe des retraites par capitalisation😨
D'autant plus que la retraite par points "mimerait" la logique de l'épargne...
agathe, Raphael Pradeau, Maxime Combes et 4 autres
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
Au total, on sait bien ce qui se profile. Ils l'ont déjà fait sur l'assurance maladie :
-
D'abord on "dérembourse" (médicaments, optique...)
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Du coup tout le monde achète une mutuelle
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Alors on rend obligatoire les mutuelles d'entreprise (un "progrès", rappelez-vous en 2013...)
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures -
Et enfin on négocie pour que ces mutuelles remboursent mieux les gens (optique, dentaire). Comme Macron le fait aujourd'hui avec le "reste à charge zéro".
Retour case départ ?
A un un "détail" près : on a transféré un pan entier de notre Sécu publique 👩🏽⚕️..
...vers le privé 👨🏻💼
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
Bien sûr, Macron n'assume pas du tout ce projet. Donc en façade, il propose deux lois séparées 😅
Mais toutes les conditions sont réunies pour une explosion de la capitalisation :
- les retraites vont devenir insuffisantes
- l'épargne retraite, défiscalisée, est facilité
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
Là où c'est choquant, c'est qu'on sait pertinemment que la capitalisation est :
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très inégalitaire : plus on est riches, plus on a une "propension à épargner" importante.
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très risquée. Aux Etats-Unis les pensions capitalisées ont perdu +de 20 % de leur valeur pendant la crise.
OFCE, Manon Aubry, Adrien Quatennens et 7 autres
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures -
Mais qu'en plus elle coûte un "pognon de dingue" aux finances publiques !
Car ces sommes sont à la fois défiscalisées (baisses d'impôts) et désocialisées (baisses de cotisations).
On sait pas exactement combien, mais d'après la Cour des comptes ça se chiffre… en milliards😱
Cour des comptes, Le Stream Reconductible, Usul et Les Stylos Rouges
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
Au total le projet de réforme des retraites est effrayant :
➡️gel des dépenses publiques donc baisse des retraites publiques
➡️déport vers la capitalisation, qui est défiscalisée, donc ça coûte à l'Etat
➡️donc moins de ressources publiques, donc baisse des retraites publiques...
/>
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
17 hil y a 17 heures
Alors, vous croyez toujours que l'enjeu de la réforme des retraites, c'est les régimes spéciaux ?
Parce que nous, on a comme un petit doute...
Alors on sera mobilisé.e.s pour la #greve9decembre.
Et pour la #greve10decembre.
Jusqu'au retrait.
✊🏾✊🏻✊🏿✊🏽
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Collectif Nos retraites
@nosretraites
1 hil y a 1 heure
Collectif Nos retraites a retweeté Le Parisien
Au fait, rien à voir, mais on pose ça là.
Collectif Nos retraites ajouté,
Le Parisien
Compte certifié @le_Parisien
Retraites : Jean-Paul Delevoye a «oublié» de déclarer ses liens avec le monde de l’assurance https://l.leparisien.fr/xK7-A
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« Pourquoi certaines offres d’emplois ne sont pas pourvues ?, interroge Erwan, également agent à Pôle emploi. On le sait très bien. Parfois, les employeurs laissent l’annonce, même s’ils ont trouvé quelqu’un. Soit par négligence, soit consciemment. Pour les boîtes d’intérim, cela fait un vivier à intérimaires…. Surtout, la plupart de ces annonces viennent de secteurs et métiers qui ne paient pas. Les rémunérations sont trop basses par rapport au niveau de qualification demandé. Ou bien les temps de travail sont hyper-fractionnés, et très courts. »
« Les chômeurs qui refusent un emploi sont rares, ajoute Aurélie. De plus en plus rares. Avec la pression sociale et celle de l’entourage, ce sera de plus en plus difficile de dire non. Ceux qui osent le faire sont sûrs d’eux, souvent qualifiés, et habitués à de bons salaires. »
"Le Comité national de lutte contre la fraude n’a plus été réuni depuis plusieurs années. La délégation nationale à la lutte contre la fraude «n’a plus de dirigeant depuis six mois». Le plan national de lutte contre la fraude «n’est plus actualisé depuis 2016»."
"les montants recouvrés fondant de 10 à 7,8 milliards d’euros entre 2013 et 2018 (hors Service de traitement des déclarations rectificatives). «Cette évolution contraste avec celle observée à l’étranger, ajoute la Cour, où les résultats du contrôle fiscal ont progressé»."
« Nous pensons qu’à terme, les personnes précaires seront orientées vers ces annonces, dit Daniel. Ils auront des indemnités ridicules, voire pas d’indemnités du tout et on va pouvoir leur dire : "Ça tombe bien on a des postes difficiles à pourvoir !" Ce sont les fameux emplois à déficit d’image. »
« Dans notre bassin d’emploi, par exemple, on a une cafétéria qui est une vraie lessiveuse à salariés, illustre un conseiller. Tout le monde le sait, tout le monde la connaît. Personne ne veut aller y travailler. Demain la direction va nous demander : "Pourquoi vous ne proposez pas ces offres ?" Et ils vont dire aux demandeurs d’emplois : "Vous avez validé des compétences en vente, la restauration c’est la même chose, allez hop !" »
"et si l’accident avait été plus grave pour le conducteur ?"
"un TER heurte un convoi exceptionnel et blesse le conducteur qui, seul et blessé à la jambe, doit aller sécuriser le train en marchant 1,5km, avant de revenir s’occuper des passagers, étant seul dans le train à cause des suppressions de postes dans l’entreprise."
"en effet, d’autres trains arrivant sur la voie auraient pu causer un « sur-accident », si le cheminot n’était pas parvenu à mettre en place la procédure d’urgence assez rapidement."
NB: le poste radio du train a été cassé lors de la collision
PS: oui, je viens de le découvrir
"#LindaKebbab admet que les #BlackBlocs pourraient être arrétés mais que les ordres ne sont pas donnés en ce sens !
Affaire Legay : le procureur de Nice a disculpé la police... pour ne pas embarrasser Emmanuel Macron
"Il fallait éviter de mettre le président de la République en difficulté."
Vous l'aviez déjà oublié. Nous aussi. C'est le fait de lire ce jeudi matin qu'en Suisse, "la gauche brandit la menace du référendum" pour s'opposer à une loi sur le renseignement, qui nous a rappelé l'existence du site internet ouvert début janvier par le gouvernement français, pour mettre en place l'insultant référendum d'initiative partagé, qui aurait dû s'appeler le référendum d'initiative verrouillée.
Ca nous a surtout rappelé ce que devait être une démocratie, qui en France en a surtout le nom mais pas les institutions (on rappellera s'il en est besoin que la démocratie n'est pas réductible à l'élection, voire que cette dernière peut être anti-démocratique).
Six mois après son lancement que tout le monde a déjà oublié, le site internet du référendum d'initiative partagée (RIP), qui a coûté plus de 365 000 d'euros à concevoir ( !), reste une coquille vide. Il y a toujours zéro proposition de loi référendaire déposée, ce qui n'est guère surprenant, puisque tout l'objet du RIP était d'enterrer le risque (menace ultime en démocratie) que le peuple ne soit amené à s'exprimer sur des questions qu'il juge importantes :
On rappellera que le RIP, qui a été imaginé pour éviter un véritable "référendum d'initiative populaire", ne peut être amorcé que si au moins 185 députés et sénateurs déposent une proposition de loi référendaire sur le site internet prévu à cet effet. Lorsqu'un texte est ainsi publié, les personnes inscrites sur les listes électorales ont 9 mois pour venir la signer. S'ils sont au moins 10 % à soutenir la proposition, ce qu'ils doivent faire publiquement en voyant leur nom et leur commune affichée sur le site (peu importe la confidentialité des opinions, c'est juste un droit de l'homme), le Parlement doit alors l'examiner dans les 6 mois qui suivent, c'est-à-dire un an et demi après le dépôt de la demande initiale. Et c'est seulement si le Parlement n'a pas rejeté la proposition ou ne l'a pas examinée que le référendum doit être organisé.
L'Etat avait prévu 1,8 millions d'euros de budget de fonctionnement annuel, pour traiter trois propositions de référendums par an. Nous en sommes à la moitié de l'année, et toujours aucune proposition n'a été déposée. Faisons ici le pari qu'il n'y en aura toujours aucune en fin d'année.
La suppression de la taxe d’habitation rapportera près de 8 milliards aux plus riches
Initialement exclus, les 20 % de ménages les plus aisés capteront à eux seuls 44,6 % des 17,6 milliards amputés du budget de l’Etat.
Par Adrien Sénécat et Maxime Ferrer Publié le 20 juin 2019 à 17h15 - Mis à jour le 21 juin 2019 à 10h02
Temps de Lecture 3 min.
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Elargie à tous les contribuables, la suppression de la taxe d’habitation coûtera, en tout, 17,6 milliards d’euros par an aux finances publiques. Cette réforme, qui figurait dans le programme d’Emmanuel Macron, ne devait initialement pas concerner les 20 % de foyers les plus aisés. Mais le gouvernement a confirmé, le 12 juin, que ces derniers en seront eux aussi finalement exonérés. Selon les données fournies par le ministère de l’économie et des finances, ces « 20 % » capteront à eux seuls 44,6 % des 17,6 milliards amputés du budget de l’Etat.
Lire aussi Le gouvernement le confirme : la taxe d’habitation pour tous sera supprimée d’ici à 2022
Dans un communiqué publié mercredi 19 juin, le ministère vante une économie de 723 euros par foyer. Une moyenne qui masque de fortes disparités. Ainsi, les foyers les plus modestes, qui bénéficieront les premiers d’une suppression de la taxe à 100 % d’ici à 2020, économiseront 555 euros en moyenne, tandis que les 20 % les plus riches profiteront, eux, d’un gain moyen de 1 158 euros.
La facture sera particulièrement salée à Toulouse
L’Etat s’est engagé à rembourser « à l’euro près » le manque à gagner des collectivités locales provoqué par la suppression de la taxe. En élargissant la mesure à l’ensemble des foyers, la facture s’annonce salée dans de nombreuses communes.
Les données mises en ligne détaillent pour chaque commune le nombre de foyers concernés par la première vague de suppressions jusqu’en 2020, puis pour les foyers « aisés » jusqu’en 2023, et les montants associés. A partir de ces données, nous avons pu calculer le surcoût généré par l’élargissement de la réforme aux plus aisés.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Supprimer la taxe d’habitation, un cadeau aux 20 % les plus aisés »
Toulouse arrive en tête, avec un surcoût pour l’Etat de 93 millions d’euros afin de faire profiter les 38 % de foyers qui étaient jusqu’alors exclus de la réforme. Vient ensuite le 16e arrondissement de Paris, dont les près de 72 % des foyers qui ne devaient pas bénéficier de la suppression économiseront 77,6 millions d’euros.
Les bénéficiaires les plus aisés généreront un surcoût supérieur à 50 millions d’euros dans cinq autres communes : Bordeaux, Nice, Nantes, le 15e arrondissement de Paris et Strasbourg.
Une promesse pour « les classes moyennes et populaires »
Au départ, la mesure ne devait pas profiter aux foyers les plus aisés. Le programme d’Emmanuel Macron pour la présidentielle de 2017 proposait en effet de supprimer la taxe d’habitation pour « 80 % des foyers », alors que seuls 15 % d’entre eux, les plus modestes, en étaient exonérés jusque-là. Cette proposition était l’un des « coups » de la campagne de l’ancien ministre de l’économie, promettant à des millions de foyers une baisse d’impôt moyenne de près de 600 euros. Elle a, à ce titre, été largement mise en avant dans sa communication, notamment sur les réseaux sociaux.
Je baisse de 10 milliards d’euros l’impôt sur les ménages notamment par l’exonération de la taxe d’habitation.… https://t.co/wIMHGjJxXh
— EmmanuelMacron (@Emmanuel Macron)
Le fait de réserver pas moins de 10 milliards d’euros pour « soutenir le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires », comme on pouvait le lire sur le site de campagne du candidat, permettait aussi de répondre aux critiques sur sa ligne économique libérale et d’autres mesures clairement destinées aux plus fortunés, comme la réforme de l’impôt sur la fortune (ISF).
Pendant la campagne, Emmanuel Macron projetait publiquement de conserver la taxe d’habitation pour les ménages les plus aisés. Il répondait même aux maires inquiets du devenir de leur indépendance financière qu’ils pourraient conserver « leurs pleins pouvoirs de taux », c’est-à-dire qu’ils pourraient, à l’avenir, augmenter la taxe d’habitation pour ceux qui la paieraient encore.
Le coût pour les finances publiques a presque doublé
Son discours sur le sujet a pourtant rapidement évolué. Dès le 18 juillet 2017, soit à peine deux mois après son entrée en fonction, le nouveau chef de l’Etat annonçait dans un discours au Sénat vouloir aller « plus loin » que sa promesse. « Un impôt qui serait, in fine, payé par 20 % de la population, ce n’est pas un bon impôt », déclarait-il dans un développement en totale contradiction avec la ligne défendue en amont de son élection. Et cinq mois plus tard, il annonçait la suppression totale de la taxe d’habitation.
Au cabinet du ministre de l’action et des comptes publics Gérald Darmanin, on fait valoir que le gouvernement était contraint d’aller en ce sens par le Conseil constitutionnel. Ce dernier a a en effet validé le principe de la disparition de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers le 28 décembre 2017, mais avait indiqué rester vigilant sur la situation des 20 % restants à l’avenir « dans le cadre d’une réforme annoncée de la fiscalité locale ».
Lire aussi La taxe d’habitation a-t-elle baissé ou augmenté dans votre commune ?
Impréparation ? Revirement ? La rapidité avec laquelle la promesse initiale a été élargie pose en tout cas question. D’abord parce que le coût de la mesure pour les finances publiques a presque doublé au passage, ce qui est loin d’être négligeable. Mais aussi parce que la nature même de ce cadeau fiscal a été profondément modifiée au passage, profitant à l’arrivée plus fortement aux plus aisés, et sans contrepartie.
Les Décodeurs
MÉTHODOLOGIE
Pour la rédaction de cet article, nous avons utilisé les données mises en ligne par Bercy.
Ces données contiennent le détail par commune de la mise en oeuvre de la réforme: nombre de foyers concernés pour la première vague de suppression jusque 2020 puis pour les foyers "aisés" jusqu'en 2023.
À partir de ces données, nous avons pu calculer le surcoût généré par l'élargissement de la réforme aux plus aisés. Le jeu de données ayant permis notre analyse est téléchargeable ici.
Mise à jour, le 21 juin à 10 h 00 : ajout de la réaction du cabinet du ministre de l’action et des comptes publics
Révélations sur le portable caché d’Alexandre Benalla
Selon de nouvelles investigations, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a délibérément cherché à soustraire à la justice son téléphone personnel. Révélations.
Alexandre Benalla a refusé de remettre son téléphone portable aux enquêteurs, prétextant l’avoir perdu. Ce qui est faux.
Alexandre Benalla a refusé de remettre son téléphone portable aux enquêteurs, prétextant l’avoir perdu. Ce qui est faux. LP/Olivier Corsan
Par Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê
Le 26 juin 2019 à 21h20, modifié le 27 juin 2019 à 06h10
Après son coffre-fort personnel disparu, un autre mystère plane sur l'affaire Benalla. Où est donc passé le téléphone portable avec lequel l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron a averti l'Élysée qu'il avait été filmé, le 1er mai 2018, à Paris, en train de molester des manifestants ? Entendu en garde à vue le 21 juillet, Alexandre Benalla l'indique lui-même aux enquêteurs : « J'ai adressé ce message avec un appareil téléphonique que je n'ai plus, je l'ai perdu. J'ai conservé les données sur une clé USB que je compte communiquer mais pour l'instant, je ne souhaite pas dire où elle se trouve. »
Provocateur, l'ancien adjoint au chef de cabinet de l'Élysée se montre peu prolixe sur ce portable, « personnel et non sécurisé », dont il « ne souhaite pas donner d'éléments ». Il accepte seulement de remettre aux policiers son téléphone professionnel – placé sous scellé. L'appareil perdu contenait-il des messages ou documents susceptibles d'éclairer l'enquête ? Les juges d'instruction sont en tout cas intriguées. À plusieurs reprises, elles ordonnent à Benalla la restitution de la fameuse sauvegarde de son contenu sur clé USB.
« Il faut que je la trouve dans mon déménagement, dans mes affaires qui sont en Normandie », plaide le jeune homme de 27 ans lors d'un interrogatoire le 5 octobre. « Qu'attendez-vous pour nous la remettre ? » s'agacent les juges. Réponse : « Que vous me la demandiez. » Relancé en février dernier par courrier puis lors de son audition, Alexandre Benalla indique finalement avoir « perdu la clé USB dans les déménagements successifs ».
Le numéro utilisé retracé
En revanche, il fournit une capture écran imprimée du message Telegram envoyé à Alexis Kohler, secrétaire général de l'Élysée, l'informant des incidents du 1er mai. Message qu'il aurait sauvegardé de son téléphone égaré. Dans cette correspondance du 2 mai, le jeune homme explique avoir intégré en tant qu'observateur « une équipe de policiers en civils ». « Je ne me suis pas cantonné à mon rôle et ai porté assistance aux policiers qui essayaient d'interpeller deux personnes ayant jeté des projectiles et violenté les policiers en civils, écrit-il. La scène assez violente a été filmée et même si l'on ne m'identifie pas très nettement, je suis reconnaissable. »
Mais les magistrates ne se contentent pas de ce message. Elles veulent à tout prix identifier le portable avec lequel il a été envoyé. Un renseignement décisif leur parvient grâce à l'audition… d'Alexis Kohler, plus proche collaborateur d'Emmanuel Macron. Entendu par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) le 17 avril au palais de l'Élysée, le haut fonctionnaire confirme l'existence de cet échange.
À la demande des enquêteurs, il révèle le numéro qu'a utilisé Alexandre Benalla. « Pour quelles raisons, selon vous, M. Benalla ne souhaite pas communiquer les informations contenues dans son téléphone ? » l'interrogent les policiers. « Je n'ai aucune explication […] sur la discrétion entretenue sur ce téléphone », répond Kohler.
Un appel au cabinet de Brigitte Macron
Grâce au numéro fourni par le bras droit d'Emmanuel Macron, les enquêteurs retracent l'historique du téléphone personnel de Benalla. Ils découvrent que le portable prétendument égaré émet le matin même de sa garde à vue, dans le XVIe arrondissement de Paris. Un appel est détecté vers le numéro de Ludovic Chaker, conseiller de l'Élysée, puis l'appareil est coupé. Celui-ci est ensuite rallumé le lendemain soir, à l'heure de la fin de garde à vue de Benalla.
Là, un appel est émis vers le numéro du directeur de cabinet de Brigitte Macron. Selon les expertises techniques, Alexandre Benalla change ensuite à deux reprises de modèles de téléphones portables ces derniers mois, une fois chez sa mère dans l'Eure, une autre au Maroc, mais conserve la carte SIM associée à son numéro personnel. Conclusion cinglante des policiers : « L'assertion de M. Benalla, Cet appareil, je l'ai perdu , est fausse » et « ses déclarations mensongères ».
Plusieurs appels de cadres de la PP
Pour quelle raison l'ex-conseiller a-t-il menti sur la perte de son téléphone ? Où se trouve aujourd'hui le boîtier, qui n'a plus jamais hébergé de puce ? Une chose est sûre : ce téléphone n'arrange pas ses affaires. Peu après la révélation du scandale du 1er mai, Alexandre Benalla a obtenu un CD contenant des images de surveillance de la préfecture de police censées le dédouaner de son intervention du 1er mai.
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CD qu'il a remis ensuite au conseiller spécial d'Emmanuel Macron, Ismaël Emelien, pour qu'il diffuse la vidéo sur Internet. Or, selon les factures détaillées de son téléphone caché, il apparaît que Benalla « ne pouvait ignorer la difficulté légale que représentait la détention de ces images » au moment de cette remise, selon les conclusions de l'IGPN. À ce moment-là, il a en effet déjà reçu les appels de trois cadres de la Préfecture de police lui intimant de restituer le CD…
Contactée, son avocate, Me Jacqueline Laffont, indique « ne pas souhaiter faire de commentaires, n'ayant pas connaissance de ces éléments ». Ces révélations intéressent le parquet de Paris, qui a déjà ouvert une enquête pour « dissimulation de preuves » dans l'affaire de la disparition de son coffre.
"La DGSI n’a pas les moyens d’analyser l’ensemble des données récoltées par le biais de ses systèmes de surveillance. Elle va déléguer à Palantir, cofondée par un membre du cabinet Trump, le traitement de ces données.
Il n’est pas suffisant de voter des tas de lois antiterroristes et renseignement imposant la surveillances des réseaux télécoms. La quantité de données amassée par ces grandes oreilles numériques est énorme, et il faut par la suite pouvoir les traiter.
Or, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s’est rendue compte qu’elle ne possédait pas les moyens suffisants pour le faire. Paris-Match a révélé que l’agence française avait signé un contrat avec la firme américaine Palantir, pour la seconder dans ses missions d’anti-terrorisme.
Une solution financée par la CIA
Palantir, société très secrète basée dans la Silicon Valley, financée à son lancement par la CIA et qui serait valorisée aujourd’hui 20 milliards de dollars, est spécialisée dans l’analyse big data et travaille pour des clients tels que le FBI et la NSA. Elle aurait, dit-on, contribué à localiser Ben Laden en 2011.
D’après les services, la France n’a pas eu le choix, et dû faire appel aux services d’une entreprise étrangère. “Ils sont les seuls à disposer de cette technologie qui nous est nécessaire”, explique à Paris Match un agent de la lutte antiterroriste. “Avec Palantir, les services US vont disposer d’une fenêtre grande ouverte sur des informations sensibles et notre lutte antiterroriste. C’est un moindre mal, mais il ne faut pas être dupe”.
“Des problèmes de souveraineté nationale”
Des informations tellement sensibles qu’en février dernier, alors interrogé par L’Express, le ministère de l’Intérieur indiquait: “utiliser une solution américaine, de surcroît financée par la CIA, pose des problèmes de souveraineté nationale”.
Le problème se pose avec d’autant plus d’acuité que l’un des co-fondateurs de Palantir est Peter Thiel, seul soutien notable de Donald Trump dans la Silicon Valley, désormais membre du cabinet du président élu."
"Dans la hotte de Manu, 450 "super flash-balls" et 1280 LBD 40
Les forces de répression ont été gâtées par père Emmanuel. En effet dans sa hotte, il n'y a pas eu que l'augmentation de salaire de 150 euros : on y trouve de nouveaux jouets pour satisfaire les caprices des bras armés du gouvernement."
"Mais c’est de l’autre côté de la manche, chez nos voisins britanniques, qu’il faut chercher la principale inspiration de l’ASU ou du RUA. En 2012, cela s’est traduit par la mise en place de l’Universal Credit fusionnant six prestations en une seule. Cette refonte des minima sociaux s’est fondée sur un diagnostic similaire : complexité du système, taux de non-recours importants, décalages entre ce qui perçu et ce qui devrait être perçu… De plus, la réforme vise également à la reprise d'activité en incitant ses bénéficiaires à retrouver rapidement un emploi. C’est la philosophie anglo-saxonne du “workfare” qui prévoit que les allocataires doivent travailler en échange de leurs prestations.
Cinq années plus tard, le bilan de l’Universal Credit est catastrophique. Loin d’avoir améliorer la situation des allocataires, de nombreux citoyens britanniques se sont retrouvés sans ressources. Fin 2016, seulement 400 000 personnes percevaient l’Universal Credit contre 7 à 8 millions de bénéficiaires potentiels. On ne compte plus le nombre de pauvres faisant la queue devant les banques alimentaires, la faim au ventre parce qu’ils n’avaient toujours pas obtenu leur aide sociale. L’Universal Credit devait simplifier l’accès aux droits, c’est tout le contraire qui s’est produit."