129 private links
"Pour surmonter le "choc" et "essayer d'oublier", elle a abusé des médicaments durant 16 ans, faisant cinq overdoses et plusieurs tentatives de suicide."
"Le rapport prend pour exemple le cas fictif de Julie, une Parisienne victime d'un viol, qui après sept ans de procédure échoue à faire condamner son agresseur - «comme dans l'immense majorité des cas». Julie aura déboursé en vain près de 8500 euros pour ses démarches juridiques, dont 6000 euros de frais d'avocat, selon les calculs des autrices. Et cela, sans compter le coût de son suivi psychologique. Les victimes doivent également payer plusieurs centaines d'euros de frais d'huissier pour rassembler des preuves des faits qu'elles dénoncent."
S'abonner
Europe
L'invasion russe en Ukraine, une escalade signée Poutine
Europe et crise des migrants
Scholz, le chancelier allemand à la tête d'une coalition inédite
Mario Draghi, le fin stratège à la tête de l'Italie
L'Union européenne
La Hongrie de Viktor Orban
Boris Johnson, Premier ministre britannique
La Turquie et l'UE
Le Brexit
La Russie de Vladimir Poutine
L'Espagne
Volodymyr Zelensky, le visage héroïque de la résistance ukrainienne
Le couple franco-allemand
L'extrême droite en Autriche
Cap à droite en Pologne
La saga Wikileaks et Julian Assange
L'accueil des migrants
Les députés européens
Le fichier PNR sur les passagers aériens
actualite
Scandale pédophile en Angleterre: près de 1400 enfants abusés
Un rapport met au jour l'incapacité des autorités à empêcher le viol de près de 1400 jeunes filles sur une période de 16 ans à Rotherham, dans le Yorkshire.

A Rotherham, la police locale est accusée par un rapport d'avoir ignoré et méprisé les victimes d'abus pédophiles (photo d'illustration).
AFP PHOTO / BEN STANSALL
Actualité
Monde
Europe
Lucas Godignon
Publié le 27/08/2014 à 17:35
La semaine de La Loupe
Chaque semaine, recevez la newsletter du podcast La Loupe
Rotherham, capitale anglaise de l'exploitation sexuelle. C'est ainsi que les journalistes britanniques qualifient désormais cette ville du Yorkshire, secouée par l'étendue des crimes pédophiles qui y ont été commis pendant 16 ans, de 1997 à 2013. "Environ 1400 enfants ont été abusés sexuellement" sur cette période, écrit l'auteur du rapport, le professeur Alexis Jay, rapportent le Guardian et le Telegraph. Attirées avec des cadeaux puis violées, frappées, menacées voire envoyées dans d'autres villes, les jeunes filles n'ont pas été accueillies ni secourues par la police et les autorités locales, qui n'ignoraient rien du scandale. Un rapport accablant.
Une jeune fille aspergée de pétrole
D'après le rapport Jay, des adolescentes ont été violées, parfois dès 11 ans, par de nombreux hommes majoritairement pakistanais. Les pédophiles les abordaient en leur offrant des cadeaux ou de l'alcool, certains profitant même de leur métier de chauffeur de taxi pour les conduire dans des rues sombres en leur parlant de sexe.
Quand les victimes se rapprochaient de la police ou des services sociaux, les pédophiles les menaçaient. Le Telegraph cite le cas d'une fille de 15 ans arrosée de pétrole par son violeur, qui menaçait de la brûler vive si elle le dénonçait. Dans un autre cas, le frère d'une victime qui avait échappé à son violeur a été agressé par celui-ci, qui lui a cassé les jambes. Le pédophile a également brisé les fenêtres de la maison familiale.
"Le réfugié syrien était connu de la police et la justice pour des faits de violences conjugales envers sa femme de 16 ans : il avait été condamné en 2018 à huit mois de prison avec sursis. La même année, en janvier, il avait tenté d'étrangler avec des écouteurs une adolescente qui quittait la gare de Morcenx-la-Nouvelle (Landes), près de son lycée. «Je vais t'égorger», lui avait-il crié"
No comment
"Malgré des réticentes, la plaignante accepte une invitation à son domicile, où elle doit se soumettre à un scénario érotique un peu particulier: en pénétrant dans son appartement, il lui est demandé de retirer ses vêtements, de se bander les yeux puis de le rejoindre dans la chambre, plongée dans le noir. Là, elle est attachée au barreau du lit et reçoit l'interdiction formelle de toucher son partenaire. Ce n'est qu'à la fin de l'acte qu'elle retire enfin le bandeau. Là, sous ses yeux, se présente un «vieil homme à la peau fripée». Elle prend la fuite et découvre sur la boîte aux lettres deux noms: «SION - LAROCHE»."
«Je n'ai jamais donné mon consentement à cet homme. Je l'avais donné à Anthony Laroche, pas à Jack Sion.»
11 000 kit de viol n'ont même pas été utilisé pour chercher des violeurs dans la base de données
"11,341 untested rape kits were found, some dating back more than 30 years—each one a hermetically sealed testament to the most terrifying minutes of a woman’s life, each one holding evidence that had been swabbed or plucked from the most private parts of her body. And in all likelihood, some microscopic part of her assailant—his DNA, his identity—sat in that kit as well."
"Here’s the evidence box from a deaf woman Wilkes assaulted in June 2006. There’s one from a woman he raped in May 2007. The kit from his sixth victim arrived in June 2010. Another a month later. Two more in August 2011. His 10th victim, four months after that. Not until he raped his 11th victim, in January 2012, did the sequence end, because that woman saw Eric Wilkes two days after the assault and called the police, who arrested him. Eleven years, 11 violent rapes—all while Wilkes’s identity was preserved in sealed containers that no one had bothered to open."
Les USA ne veulent pas que les victimes avortent et imposent leurs idéologies
"À l’origine de cette querelle diplomatique, un projet de texte allemand qui voulait établir un groupe de travail formel, mettre en place un «mécanisme» pour aider à faire traduire les coupables en justice et développer la protection des victimes en leur reconnaissant des droits en matière de droits sexuels et reproductifs. Selon des diplomates, l’opposition de l’administration conservatrice de Donald Trump a été déterminante pour empêcher un consensus à ce sujet. Depuis plus d’une semaine, Washington s’est efforcé de gommer dans le texte les mentions relatives aux femmes tombant enceintes après un viol, afin de ne pas favoriser les avortements. «Le texte a été réduit à sa portion congrue et il n’y a plus grand-chose», déplore un diplomate. «Les Américains ont pris en otage une négociation à partir de leur idéologie, c’est scandaleux», abonde un autre diplomate."
Les USA ne veulent pas que les femmes enceintes après un viol puissent avorter
"Ce passage figure déjà dans une résolution de 2013. Mais les Etats-Unis ne veulent plus du passage évoquant la « santé sexuelle et procréative »."