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"Le rythme effréné et la rotation attendue de ces modérateurs imposée par le réseau social font qu'ils disposent d'un maximum de 25 secondes pour juger une vidéo avant de devoir passer à la vidéo suivante. Certains surveilleraient d’ailleurs plusieurs vidéos à la fois, avec des écrans affichant de 3 à 10 vidéos simultanément."
"Un décret publié le 11 février l’autorise désormais à collecter et à exploiter des données personnelles publiées – écrits, images, vidéos, photos, etc. – sur les plates-formes de mise en relation entre particuliers, qu’il s’agisse des réseaux sociaux proprement dits (Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn…) ou des sites de vente en ligne, comme Leboncoin, Vinted, eBay…"
Non, la loi Avia n'aurait pas empêché l'assassinat, elle ne sert qu'à censurer et à la limite cacher ce qu'on ne veut pas voir...
"« La proposition de loi de Mme Avia, qui aurait permis de faire retirer [les vidéos] et de poursuivre ce père de famille, a été censurée »
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tout d’abord, la loi Avia, concentrée exclusivement sur les devoirs des réseaux sociaux, ne comportait aucune disposition qui aurait pu permettre de poursuivre les auteurs des différentes vidéos visant Samuel Paty. Mais surtout, elle n’aurait rien changé à la situation des vidéos : les parties du texte censurées par le Conseil constitutionnel imposaient des délais très courts de modération, mais ils ne durcissaient pas les critères de modération.
Or, les différentes vidéos diffusées dans les semaines précédant l’attentat ne faisaient pas explicitement l’apologie du terrorisme et n’étaient pas « manifestement illégales » (ainsi qu’est énoncé le critère dans la proposition de loi). Samuel Paty avait porté plainte pour diffamation contre le parent d’élève qui avait publié la première vidéo, Brahim C., mais uniquement après que ce dernier eut déposé une plainte avec sa fille contre l’enseignant pour « diffusion d’images pédopornographiques ».
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Un message haineux (au moins) publié par l’auteur de l’attentat avait été signalé par la Licra à Twitter. Il avait été modéré, et le compte utilisé pour revendiquer l’attentat désactivé très rapidement après la publication dudit message. Ce lundi, le gouvernement annonçait que 80 messages ayant salué l’attentat de Conflans avaient été signalés à la plate-forme Pharos. Ces messages font l’objet d’une enquête, et leurs auteurs sont susceptibles d’être convoqués ou perquisitionnés – laissant donc entendre que l’identité de ces derniers a été transmise aux services de police, ou qu’elle est sur le point de l’être.
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Ce week-end, plusieurs responsables politiques ont également jugé – à tort – que l’attentat avait été rendu possible par « l’anonymat sur les réseaux sociaux ». Xavier Bertrand (Les Républicains) estimait ainsi, dimanche sur RTL, que l’anonymat faisait des réseaux sociaux « des lieux d’impunité ». « L’anonymat sur Internet est un fléau », renchérissait ce lundi le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Dans ce dossier, tous les acteurs ayant publié des vidéos dénonçant Samuel Paty l’ont pourtant fait à visage découvert, et sous leur véritable identité : Brahim C., le parent d’élève à l’origine de la campagne contre l’enseignant, donnait même son numéro de téléphone personnel dans la vidéo virale qu’il a publiée sur Facebook.
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