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"Ils expliquaient « s'être rendus avec des amis, dans trois véhicules distincts (une Twingo, une Golf et une Mercedes)sur les hauteurs de Fourvière pour discuter, indique le communiqué du parquet. La conductrice de la Twingo aurait involontairement percuté un chien. À la suite de cet incident, la Twingo et la Golf auraient été violemment pris à partie par les personnes présentes. » Paniqué, le conducteur de la Golf souhaitait quitter les lieux, poursuit un enquêteur. Mais Axelle s'y serait opposée, en se plaçant devant le véhicule. Renversée une première fois, la jeune femme se serait relevée, « mais le conducteur a de nouveau foncé sur elle, de manière volontaire selon plusieurs témoignages », rapporte le site Actu17."
Il serait tout aussi faux d’affirmer que nous avons redécouvert le tragique, la mort, la finitude, etc. La tendance depuis plus d’un demi-siècle maintenant, bien décrite par Philippe Ariès, aura été de dissimuler la mort, autant que possible ; eh bien, jamais la mort n’aura été aussi discrète qu’en ces dernières semaines. Les gens meurent seuls dans leurs chambres d’hôpital ou d’EHPAD, on les enterre aussitôt (ou on les incinère ? l’incinération est davantage dans l’esprit du temps), sans convier personne, en secret. Morts sans qu’on en ait le moindre témoignage, les victimes se résument à une unité dans la statistique des morts quotidiennes, et l’angoisse qui se répand dans la population à mesure que le total augmente a quelque chose d’étrangement abstrait.
Un autre chiffre aura pris beaucoup d’importance en ces semaines, celui de l’âge des malades. Jusqu’à quand convient-il de les réanimer et de les soigner ? 70, 75, 80 ans ? Cela dépend, apparemment, de la région du monde où l’on vit ; mais jamais en tout cas on n’avait exprimé avec une aussi tranquille impudeur le fait que la vie de tous n’a pas la même valeur ; qu’à partir d’un certain âge (70, 75, 80 ans ?), c’est un peu comme si l’on était déjà mort.
Toutes ces tendances, je l’ai dit, existaient déjà avant le coronavirus ; elles n’ont fait que se manifester avec une évidence nouvelle. Nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde ; ce sera le même, en un peu pire.
Après la disparition d’un jeune homme le soir de la fête de la musique, à Nantes, la polémique enfle sur la manière dont a été gérée l’intervention des forces de l’ordre. Le syndicat de police SGP-FO a réagi ce mardi 25 juin et « pointe la responsabilité d’un chef de service ».
Le soir de la fête de la musique, à Nantes, quatorze personnes sont tombées dans la Loire, après une charge des policiers. Un jeune homme de 24 ans, Steve Caniço, a disparu et l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) a été saisie pour faire le point sur les circonstances de l’intervention des forces de l’ordre.
« La confrontation assurée »
Le syndicat de police SGP-FO a réagi, ce mardi 25 juin, et « pointe la responsabilité d’un chef de service. Intervenir sans tenir compte du rapport de force, à 15 contre plusieurs milliers de personnes, qui, à 4 h 30 du matin, sont forcément dans un état éthylique et/ou stup avancé, dans l’incapacité de raisonner ou comprendre l’intervention de la police un soir de fête de la musique : c’était la confrontation assurée ! »
Le syndicat insiste et évoque « une faute grave de discernement, un ordre aberrant, mettant d’abord nos collègues en danger, et les usagers. […] Ce n’était pas des casseurs mettant Nantes à sac nécessitant donc d’intervenir immédiatement. Il s’agissait de fêtards ».
Il rappelle également que « le quai de Loire est sans protection, l’endroit par définition ou il ne faut pas charger… »
« La responsabilité du donneur d’ordre »
Pour Philippe Boussion, secrétaire régional SGP Pays de la Loire, « la responsabilité incombe à celui qui dirigeait les opérations et se trouvait même sur place. Nous avons déjà alerté à plusieurs reprises sur la vision de la sécurité de ce commissaire qui expose régulièrement nos collègues par ses prises de décisions et sa vision exclusivement musclée de la sécurité. Nous demandons à ce que l’IGPN fasse son travail et pointe la responsabilité du donneur d’ordre ! »
Et le syndicat de conclure : « On sait pointer la responsabilité individuelle de nos collègues alors qu’ils agissent sous ordre, il serait temps de mettre fin aux agissements de certains donneurs d’ordre. «
Une femme aillant perdu son mari promeneur dans la haute savoie... d'une balle dans la tête !! en 2015
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Monsieur le Président de la République, Monsieur le président de la fédération nationale des chasseurs, Messieurs les présidents des fédérations départementales, Mesdames et Messieurs les chasseurs.
Il y a 3 ans le 5 décembre 2015, mon mari est mort d’une balle en pleine tête, tué par un chasseur dans les hauteurs d’Annecy alors que nous courrions tous les 2 sur des sentiers balisés. Il était le papa de 2 petites filles, de nos 2 petites filles… Nous aimions la nature, nous aimions le sport, nous aimions notre liberté. Ce jour-là un jeune chasseur, aveuglé par sa passion de la chasse, a tiré sans prendre le temps d’identifier sa cible ( mon mari mesurait 1,83 m et nous étions à 30 cm l’un de l’autre) , a enfreint toutes les règles de sécurité et a tué mon mari.
Depuis notre accident, certaines mesures de sécurité complémentaires ont été prises. Il n’y a d’ailleurs qu’en Haute Savoie que cela a été fait, les autres fédérations de chasse n’ayant pas voulu en entendre parler, cela était certainement trop contraignant… Mais force est de constater que ces mesures sont loin d’être suffisantes et samedi, de nouveau en Haute Savoie, c’est un VTTiste de 34 ans qui est mort tué, lui également par un jeune chasseur. Il semble également qu’un Vttiste soit assez identifiable, avec son vélo... Lui aussi aimait la nature, lui aussi était heureux certainement ce jour-là de pratiquer son sport mais il est mort tué par un chasseur qui pratiquait lui aussi son loisir… !! La différence c’est que nous pratiquons, nous, marcheurs, promeneurs, coureurs, VTTistes, ramasseurs de champignons, des loisirs qui ne mettent pas la vie d’autrui en danger. Les chasseurs si ! Et Monsieur le président, vous décidez début septembre de rendre le permis de chasse encore plus accessible en divisant son prix par 2, sans aucune contrepartie au niveau de notre sécurité et de notre liberté.
Partageons la nature, c’est cela le message des fédérations ? Comment cela est possible quand n’ importe qui peut passer et obtenir son permis de chasse, sans encadrement, sans tutorat, sans zone clairement délimitée, sans jour et heures délimités le week-end, sans contrôle, sans sanction? C’est une activité qui doit être pratiquée par des personnes qui sont en mesure de pratiquer ces activités avec des règles strictes et un encadrement stricte.
La pratique aujourd’hui des sports Outdoor, des activités en plein air, le mode de vie des gens vivant à la campagne, à la montagne a évolué. N’est-il alors pas nécessaire de faire évoluer également cette pratique qui aujourd’hui tue entre 20 et 30 personnes par an. Où vivons-nous ? Où se trouve le respect de notre liberté ? Combien de morts faudra-t-il pour que vous décidiez de mettre des vraies mesures en place ?
Monsieur le Président, Monsieur le président de la fédération nationale des chasseurs, Messieurs les présidents des fédérations départementales, Mesdames et Messieurs les chasseurs, je vous pose la question, prenez quelques minutes pour y réfléchir.
Combien faut-il d'ampère pour qu'une personne meurt ?