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"Alors évidemment, avant la crise, j'ai été regarder les prix qui étaient pratiqués, c'était 10 fois moins : 95 centimes, c'est un maximum légal."
Sur la question des démarchages, M. Bonnefond dit aussi avoir été très sollicité : « J’ai reçu de nombreux fax, des mails, des propositions formidables sur le papier. » Le danger, selon lui, réside dans le fait que c’est un marché lucratif qui donne lieu « à de belles arnaques organisées ».
Il est difficile d’acheter des masques à des prix abordables et de contrôler l’homologation et la qualité des produits, estime Carine Wolf-Thal. Dans son officine située à Rouen, elle garde un souvenir amer d’une conversation téléphonique récente avec une entreprise française de masques alternatifs : « J’explique que les masques en tissu ne sont pas autorisés à la vente en pharmacie, mais le commercial insiste en affirmant que ce sera bientôt le cas puisqu’un décret allait être bientôt publié. C’est faux, la démarche était donc mensongère. »