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""Lewis a fait des choses différentes, Lewis a joué à de petits jeux avec les médias, ils ont tous fait des choses mal et des choses bien, aucun de nous n’est parfait"
Toto Wolf indique avoir mangé et donner des conseils à Masi 3 jours avant la finale
"C'est assez intéressant parce que j'ai déjeuné avec lui le mercredi avant la course [à Abu Dhabi]", révèle Toto Wolff dans une interview accordée à Press Association. "Et je lui ai dit : 'Je tiens vraiment à te dire, sans être condescendant, que tu dois prendre en compte les critiques et évoluer. Lewis le fait tous les jours, mais on dirait que tu es celui qui semble toujours savoir mieux que les autres'. Il ne s'agissait pas de l'influencer, mais vraiment de lui donner mon avis honnête sur le fait qu'il ne devait pas être fermé aux opinions extérieures en les considérant simplement mauvaises."
Toto Wolff justifie sa position à l'époque par l'opinion peu positive dont jouissait Michael Masi dans le paddock, aussi bien auprès de nombreux pilotes que d'autres acteurs du championnat.
"On entend les pilotes et la manière dont les briefings étaient menés [par Michael Masi], et certains ont dit que la façon dont il traitait certains d'entre eux était presque irrespectueuse", assure-t-il. "Il y a un promoteur de l'un des Grand Prix du Moyen-Orient qui a dit qu'il était soulagé qu'il soit parti parce qu'il avait reçu énormément d'insultes de sa part. Il était blindé contre toute opinion, et encore aujourd'hui, il ne s'est pas rendu compte qu'il avait fait quelque chose de mal."
"C'était un handicap pour la F1 parce que tout le monde continuait à parler d'Abu Dhabi et du directeur de course, et le directeur de course ne devrait pas être quelqu'un dont les gens parlent mais quelqu'un qui fait son boulot et s'assure que la course se déroule conformément au règlement."
"Romain est venu à la fin de cette course et a dit que la voiture ne s’était jamais comportée de la façon dont elle l’avait fait lors des derniers tours de course. C’est logique : dès l’instant où la voiture va plus vite, votre aéro fonctionne mieux, vos pneus fonctionnent mieux, vous n’avez pas à freiner aussi tôt. Chaque partie de la voiture fonctionnait mieux car il avait ce mode."
Flavio Briatore ne mâche pas ses mots quant à l'action du président de la FIA Max Mosley lors de la saison 1994 de Formule 1, avec une interférence qui aurait failli coûter le titre à Michael Schumacher.
Benetton abordait alors sa neuvième campagne dans la catégorie reine du sport automobile après le rachat de Toleman et progressait lentement mais sûrement dans la hiérarchie : l'équipe multipliait les podiums au fil des années, notamment avec le prometteur jeune loup qu'était Michael Schumacher à partir de fin 1991.
Schumacher a justement lancé sa saison 1994 de manière idéale avec six victoires et une deuxième place, si bien qu'après le Grand Prix de France, il comptait déjà 37 points d'avance sur son dauphin Damon Hill, à une époque où la victoire valait dix unités. À la surprise de Flavio Briatore, qui raconte dans le podcast Beyond The Grid lui avoir précédemment dit : "Michael, Senna est quintuple (sic) Champion du monde, et toi, tu viens d'arriver, tu es rookie. Viser le titre mondial est l'idée la plus stupide que tu puisses avoir."
Bernie Ecclestone, directeur général du Formula One Group, et Max Mosley, président de la FIA, ont aussi été étonnés – et semble-t-il frustrés – par le succès de Schumacher et Benetton. "Pour Bernie et pour Max, que Benetton gagne était un désastre, car c'était un fabricant de vêtements", souligne Briatore, directeur de l'écurie de 1990 à 1997 notamment. "Nous avons commencé à nous battre pour le championnat en 1994, et nous avons eu tellement de succès qu'on nous a exclus pendant quatre ou cinq courses (sic), pour rendre les courses plus intéressantes."
Damon Hill, Williams FW16, devant Michael Schumacher, Benetton B194
Schumacher a reçu un stop-and-go à Silverstone pour avoir dépassé le poleman Damon Hill dans le tour de formation, pénalité transformée en drapeau noir lorsqu'il a refusé de la purger, mais le pilote Benetton a fini la course malgré tout, ce qui lui a effectivement valu d'être disqualifié de la deuxième place et exclu de deux autres Grands Prix, en Italie et au Portugal. Il a également perdu sa victoire à Spa-Francorchamps en raison d'une usure excessive du patin. Ainsi, à trois épreuves du terme de la saison, Hill était revenu à un petit point du leader.
"À Silverstone, seul Max [Mosley] a su que Schumi avait doublé Damon Hill dans le tour de formation. Personne ne le savait. Nous avons pris le départ, et ainsi a commencé la campagne contre nous. Nous avons eu une exclusion de trois courses", insiste Briatore, qui rappelle toutefois que malgré les soupçons d'Ayrton Senna et d'autres sur la légalité de la B194, "nous n'avons jamais été sanctionnés pour le contrôle de traction. On en a beaucoup parlé, la presse nous a chié dessus, mais personne n'a pu prouver que nous l'utilisions."
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"Max interférait beaucoup en F1, ce n'était pas Jean Todt [actuel président de la FIA, ndlr]. Il interférait avec les pilotes, avec tout le monde. Il était vraiment un directeur de course. [À Spa], tout le monde sait que [Schumacher] a abîmé le patin sur un vibreur. Et nous avons été disqualifiés à cause de ça."
"Max était très vindicatif, très intelligent. Il était un bon président de la fédération, parce qu'il a répondu présent au moment du conflit avec toutes les équipes. Il était bon à 80%, mais les 20% restants étaient si mauvais qu'ils annulaient le reste. C'était difficile d'avoir une conversation civilisée avec lui, car il avait toujours raison."
Michael Schumacher, Benetton B194 Ford
Au moment d'aborder la dernière course de la saison, Schumacher conservait un point d'avance sur Hill, mais le contexte était clairement inhabituel. "Nous avons passé une semaine à Adélaïde sans jamais parler de la course mais de tout le reste", relate Briatore. "Il fallait que Michael gagne, car il était le meilleur pilote et avait la meilleure voiture. Tout le monde a tenté de nous faire perdre le championnat, mais si l'on triche, les gens le savent. Ross [Brawn], Pat [Symonds], Rory [Byrne], quand nous parlions du contrôle de traction – j'ai demandé, car moi-même je ne savais pas si nous avions quelque chose – Charlie [Whiting, délégué technique de la FIA] donnait son avis, mais Max [Mosley] l'outrepassait. C'était une sorte de persécution."
Quoi qu'il en soit, Schumacher était bien parti pour triompher puisqu'il menait avec deux secondes d'avance sur Hill lorsqu'il a percuté le mur au 36e tour. Le pilote Williams n'a pas vu l'erreur de son rival, l'apercevant simplement revenir en piste devant lui, et a plongé à l'intérieur au virage suivant ; Schumacher a fermé la porte, l'accrochage provoquant l'abandon des deux hommes et le titre du pilote Benetton.
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"Ce n'est pas Michael qui a gagné la course, il a eu un accident ; c'est Damon Hill qui a perdu la course", analyse Briatore. "Je n'étais pas déçu pour Michael, j'étais déçu pour Damon." S'il reconnaît que le coup de volant de Schumacher sur Jacques Villeneuve trois ans plus tard était "une erreur parfaitement inutile", l'Italien va jusqu'à affirmer que Hill "savait que Michael avait eu l'accident", et que s'il ne le savait pas, il pouvait régler le problème "avec la radio – il fallait attendre avant de doubler".
"Michael a fait tout ce qu'il avait à faire", poursuit-il. "S'il avait été trop loin, ils l'auraient pénalisé. Vous voyez, à Adélaïde, peut-être que Michael aurait mérité une sanction, mais Max [Mosley] ne pouvait pas le punir à nouveau après nous avoir persécutés !"
Bonjour, ça sera 4 pneus s'il vous plait !
10- Montoya run on spare then got back to his original then get back to the spare car and disqualified because not having joined the spare car in time
7- Frentzen, Hakkinen, Coulthard jump the start
6- Ralf schumacher left on his jacks at restart of the race, he was 2nd...
4- Coulthard crash himself on the warm up lap...
3- 2 cars cannot start and then Schumacheer and Hakkinen cannot start them too
Akira Vettel
Source: http://kevinpaigeart.com/cartoons
PS: Vettel perdu le GP à cause d'une pénalité de 5s au profit d'Hamilton, il a échangé le numéro du parc fermé du podium
"Ce soir-là, je suis rentré à mon appartement en regardant les murs du circuit de Monaco, en sachant que, si je me ratais, si j'avais un contact avec le mur ce week-end-là, ma carrière en F1 pouvait se terminer en quelques jours. Je savais que chaque séance d'essais libres avait un peu plus de poids pour moi. Chaque chrono, chaque résultat allait être scruté et pouvait être utilisé contre moi pour prendre mon baquet."