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Je suis polytechnicien et je suis allé en grand uniforme à l’acte 3 des gilets jaunes.
Pour cette raison, l’école a porté plainte contre moi pour port illégal d’uniforme au cours d’une manifestation politique ou syndicale. La peine encourue est d’un an de prison et 15000 euros d’amende.
Il y a beaucoup à dire sur la probable nullité de la plainte : Pour commencer que le grand uniforme de polytechnique (GU) n’est pas un uniforme militaire. Il ne porte pas de galons. Il est donné aux élèves étrangers, et sa coiffe (le bicorne) est une coiffe civile, initialement attribuée à différents corps de l’état.
Et enfin sur le caractère politique ou syndical de la manifestation du premier décembre. Je n’y ai pas beaucoup vu de banderoles de partis, et encore moins de drapeaux syndicaux. Les seuls slogans étaient La Marseillaise, « Macron démission » et la « police avec nous ». Le seul drapeau était tricolore. J’y étais, et j’y ai vu le plus beau spectacle politique de ma vie: un peuple uni pour réclamer sa liberté, loin des intrigues politicardes.
Mon objectif était clair : montrer que parmi les "élites" de ce pays, dont les polytechniciens sont une figure visible et encore respectée, il y en a qui sont prêts à s'engager dans un tel mouvement populaire pour la justice sociale et fiscale, en bref pour la fraternité. A rendre un peu de tout ce qui leur a été donné.
Par ailleurs, mon acte me paraît être dans la continuité de l'histoire révolutionnaire de l'école qui lui a valu une certaine estime populaire. On peut citer les élèves qui sortent de l'école pour rejoindre les barricades en 1830 et aideront à faire tomber Charles X. Ou même ses fondateurs, Carnot, Prieur-Duvernois, Monge et Lamblardie, dont deux étaient membres du comité de salut public et un autre un ami de Robespierre. Je pensais donc que cette affaire, en arrivant aux oreilles de la direction, aurait plus fait sourire que grincer des dents.
Je faisais également faire un acte profondément républicain et social. Face à la fronde médiatique et politique contre les gilets jaunes, assimilés tantôt à des antisemites, tantôt à des homophobes, la moindre des choses était de manifester du soutien. Si possible un soutien engagé.
Par ailleurs, je n’ai jamais pensé que mon acte était illégal, et encore moins que l'école porterait plainte. Je l'ai toujours vue régler ses problèmes en interne (parfois trop), à la manière d'une institution militaire, et avec l'élégance d'une institution chargée d'histoire.
Il faut croire que les choses ont changées.
Je ne crois pas un seul instant que l'école ait agi de son propre chef. Le directeur dont le poste est récent, vient d'être nommé. Il est déjà contesté de l'intérieur et ce genre de polémique est la dernière chose dont il doit avoir envie. Je pense plutôt qu'on lui a demandé de le faire.
Nicole Belloubet n'a-t-elle pas demandé des réquisitions fermes ? Combien de gilets jaunes ont fait de la garde à vue pour rien ? Combien aux casiers judiciaires vierges sont allés en prison ? Combien de blessés ? Ce mouvement populaire a déstabilisé le pouvoir, qui a eu peur. Alors tous les moyens sont bons pour enrayer le mouvement. La violence, la diversion, l'amalgame et l'intimidation.
Mon cas rentre dans la dernière catégorie. De tous les militants poursuivis, je suis probablement celui qui en a fait le moins, et celui dont les actes ont été les moins visibles. Mais la poursuite en justice, même si elle n'aboutira certainement jamais, est une menace. Une menace qui pèse sur moi et ma famille et aussi sur ceux qui voudraient suivre mon exemple.
A mon appel de république : "engagez-vous pour la justice", le pouvoir répond : "voyez ce qu'il en coûte".
Je vous conjure ne pas avoir peur et renouvelle mon appel: vous qui, comme moi, avez bénéficié des largesses de la république, c’est à dire du peuple, engagez vous pour la justice!
Bonjour,
En vertu de la loi RGPD, pourriez-vous m’informer de la manière par laquelle vous avez obtenu mes coordonnées et effacer toutes données me concernant de vos différentes bases de données. Si vous les avez acquises, merci de me donner les coordonnées de votre fournisseur.
Bien à vous,
Jeedom permet de tout gérer en local sans cloud, installé sur un Raspberry PI.
Volet roulant avec fil utiisable avec des modules "z-wave"
"Vendredi 8 Mars ce n’est pas la journée de la femme
mais la journée internationale des droits des femmes."
Rien qui puisse encourager à continuer d'utiliser les applications Facebook. Dans un mémo de 8 pages, marqué « hautement confidentiel », qui semble être une note de service de juillet 2012 de Marne Levine, vice-présidente de la politique publique mondiale de Facebook à l'époque, se trouve exposés des plans fascinants de collecte de données sur les téléphones Android. « Nous allons collecter les données de localisation des utilisateurs et les comparer avec les identifiants des sites cellulaires. Ces informations seront stockées sous une forme anonyme, mais nous permettront de déployer des produits avec des fonctionnalités de localisation téléphonique à l'avenir. », a-t-elle écrit.
Lien directe vers le PDF: https://www.bsi.bund.de/SharedDocs/Downloads/DE/BSI/Cyber-Sicherheit/SiSyPHus/Workpackage4_Telemetry.pdf
Le prévenu, 37 ans, a pu être innocenté grâce au visionnage d’une vidéo réclamé par son avocate dans le cadre d’un supplément d’information.
Pendant les trois à quatre minutes qui précèdent son interpellation, il ne jette aucun projectile, alors que les forces de l’ordre affirmaient avoir lancé l’assaut juste après avoir reçu un palet métallique…
Le palet en question avait par ailleurs été glissé à l’intérieur de son sac à dos, où se trouvaient des protège-tibias, des gants et du sérum physiologique.
Je vais reprendre le leitmotiv d'une BD culte : Who watch for watchmen ? Qui nous protège de nos gardiens ?
Le plus fort, c'est que le type sera tout de même vraisemblablement condamné pour "rébellion". Et qu'à aucun moment, on ne parle d'éventuelles poursuites contre les fonctionnaires de police pour dénonciation calomnieuse et faux témoignage. Elle est pas belle la vie ?
ssh-keygen -p -f ~/.ssh/id_rsa
"Ce soir-là, je suis rentré à mon appartement en regardant les murs du circuit de Monaco, en sachant que, si je me ratais, si j'avais un contact avec le mur ce week-end-là, ma carrière en F1 pouvait se terminer en quelques jours. Je savais que chaque séance d'essais libres avait un peu plus de poids pour moi. Chaque chrono, chaque résultat allait être scruté et pouvait être utilisé contre moi pour prendre mon baquet."